Aller au contenu
Séries Grey’s Anatomy : Les effets de l’amour (15.23)

Grey’s Anatomy : Les effets de l’amour (15.23)

  • par
  • 4 min read

greys anatomy saison 15 episode 23 - Grey’s Anatomy : Les effets de l’amour (15.23)

Avant la fin de cette saison 15, Grey’s Anatomy rencontre de nouveau Station 19 pour un petit cross-over. Plus qu’une simple apparition de personnages, nous tenons cette fois-ci une petite intrigue lorsque Schmitt arrive en ambulance et annonce avoir aidé un homme qui s’est gravement blessé et a perdu connaissance devant un fleuriste. Celui-ci n’est autre que le chef des pompiers, Lucas Ripley (Brett Tucker).

Nous voilà dès lors partie sur une réflexion sur les effets de l’amour, causé par les molécules chimiques que produit notre organisme. Du sentiment de bien être au piètre jugement à la vulnérabilité poussant à une prise de risques, Grey’s Anatomy nous invite à s’intéresser sur les conséquences et les directions dans lesquelles cela peut conduire.

Lucas Ripley veut aller déclarer sa flamme, tandis que Maggie doit répondre à Jackson, après que ce dernier lui a proposé de vivre ensemble. Tout ceci est bien inoffensif, et au fond, c’est à quelques détails près un terme qui définit bien cet épisode de Grey’s Anatomy même lorsque des enjeux plus importants sur un plan médical émergent.

On se retrouve surtout à naviguer entre les problématiques relationnelles des personnages avec plus ou moins d’intérêt. Il est plaisant de voir les effets de la thérapie sur Owen qui ira s’excuser auprès d’Amelia, un peu moins que les scénaristes jouent avec le fait qu’il se prépare à révéler son amour à quelqu’un. Koracick/Teddy reste un duo convaincant, mais la recherche immobilière de la seconde ressemble à un bouche-trou, présente pour l’occuper avant l’arrivée du bébé.

Plus conséquent, mais dénué d’imprévisibilité, est un DeLuca faisant face à une Meredith qui va tordre les règles dans le but d’aider une enfant gravement malade, dont le père gagne trop pour bénéficier d’une aide, mais pas assez pour avoir une couverture médicale. On ne s’étonne pas outre du comportement de la chirurgienne, que ce soit dans sa détermination ou dans son dernier face à face avec Andrew qui expose verbalement ses sentiments.

Même si cet épisode s’intéresse rapidement à Schmitt et Nico, c’est surtout pour que le premier comprenne qu’il doit accepter que son partenaire a besoin de temps pour gérer le fait qu’il a causé la mort d’un patient. Le sujet n’est pas nouveau pour Grey’s Anatomy, mais traité ici avec une certaine maladresse, amplifié par la nature un peu expéditive des scènes les concernant.

Il faut dès lors se tourner vers Jo pour être confronté à un matériel un peu plus étoffé, une erreur de sa part finissant par la faire craquer dans l’hôpital. Depuis qu’elle a retrouvé sa mère, Jo a choisi la bouteille comme compagne, puis a intériorisé tous ses sentiments, refusant catégoriquement de s’exprimer sur le sujet, qu’importe qui lui tend la main. Il apparait naturel qu’elle craque face au tumulte émotionnel qui l’habite. On fait toujours du yo-yo avec Jo, et on se retrouve cette fois-ci face à une femme qui est brisée et n’arrive pas (ou ne veut pas) se reconstruire.

Dans tous les cas, cet épisode de Grey’s Anatomy déroule des intrigues aux enjeux sentimentaux loin d’être percutant dans la majorité des cas. Le petit cross-over avec Station 19 est peut-être moins anecdotique qu’à l’accoutumée, mais comme le reste de l’épisode, sans créer une véritable attente pour la suite. On se rendrait à peine compte que l’on se trouve à deux épisodes de la fin de cette saison 15.