La Saint Valentin frappe fort au Seattle Grace quand un toit d’un restaurant s’effondre, et conduite beaucoup de personnes à l’hôpital. Derek continue à chercher le juste équilibre dans son emploi du temps surbooké à cause de sa nouvelle fonction, alors que Meredith commence à prendre conscience des responsabilités qui accompagnent le poste en tant que femme de chief. Sloan est de retour, et apprend à Callie qu’elle compte faire adopter son bébé.
Valentine’s Day Massacre commence dans l’urgence, des nouveaux patients un peu partout, suite à l’effondrement d’un toit de restaurant, et l’installation de quelques cas médicaux qui occupera l’épisode.
Malgré une ouverture qui promettait pas mal de mouvement, le rythme va vite se calmer pour se réorienter vers des thématiques plus proches de la Saint Valentin. Au menu donc, des histoires de couples sous toutes ses formes, et à tous les stades.
Derek le Chief continue de m’épater, que cela soit dans sa relation avec Meredith ou dans celle que l’on voit se créer avec April, de retour au Seattle Grace et qui a des difficultés à faire face à l’aspect médical du travail à cause de sa dernière expérience (voir I Saw What I Saw – 6.06). Pour le coup, c’est aussi l’occasion de confronter Mer à son rôle de femme. Le tout est bien entendu mis en parallèle avec la situation d’une patiente, dont le mari et un homme éperdument amoureux d’elle sont aussi à l’hôpital. Une belle façon d’exposer l’évolution du mariage et des décisions qui vont avec en conservant une note de romantisme qui donne espoir. En attendant, avec Derek au poste de chief, il serait vraiment intéressant d’explorer à travers ces premiers pas dans cette fonction toutes les responsabilités qui vont avec. L’épisode nous le laisse entr’apercevoir et comme un hôpital s’accompagne de multiples procès, de courbettes et de négociations, cela ne serait pas une mauvaise idée de se pencher là-dessus.
L’amour parait plus présent dans les esprits à la Saint Valentin et certains aimeraient que cela ne soit pas le cas. Comme Lexie, devenue blonde pour l’occasion et qui va trouver en compagnie de Jackson quelqu’un prêt à la pousser pour s’exprimer. C’est fou, qu’importe avec qui on met Lexie Grey, la dynamique est toujours concluante et efficace. Comme cela l’est pour elle et Alex. Après ce qu’ils ont tous les deux vécu, d’une certaine façon, ils se méritent bien. Leur seconde moitié a eu tendance à ne pas tenir compte d’eux, alors l’association semble logique.
La fête n’est pas que sous le signe du bonheur, même si voir Bailey se lancer dans une nouvelle relation promet de bons moments en perspective. Enfin, pour Mark, cela se termine plutôt mal, avec le retour de Sloan décidée à faire adopter son bébé. Une histoire qui apparaît complètement vaine une fois que la conclusion tombe. Comme le frère d’Addison dans Private Practice l’année dernière, Sloan semble avoir été intégré juste pour nous créer un simili cross-over et laisse un arrière-goût amer.
Il faut dire que Grey’s Anatomy n’est pas toujours très inspirée quand elle intègre certains personnages à travers des storylines qui ne semblent avoir aucunement été pensé sur la durée. C’est ce dont semble avoir été un peu victime Teddy, qui a déjà trouvé sa place dans les locaux, mais qui fut amené avec un passé lié à Owen et qui a jusque-là été moyennement inspiré. S’il est bon que l’équipe créatrice n’ait pas trop usé de clichés autour du triangle amoureux, au fond, Teddy n’a jamais réellement trouvé sa place dans l’histoire, étant plus un prétexte à l’exploration de la relation entre Hunt et Yang qu’autre chose. Il faut donc réussir à se débarrasser de cela, pour permettre à Teddy de trouver aussi sa place loin de ces deux-là, et l’épisode amorce cela de façon un peu vulgaire, mais plus que nécessaire.
Valentine’s Day Massacre n’est donc pas un épisode véritablement concluant, tentant de se dépatouiller d’intrigues qui furent dès le départ bancales, tout en menant sa barque pour d’autres déjà bien plus solides. L’épisode reste plaisant à suivre et permet de progresser.