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Growing Up Fisher : une famille soudée par le divorce (Pilote – 1×01)

Growing up fisher 1x01 - Growing Up Fisher : une famille soudée par le divorce (Pilote - 1x01)

Henry a 11 ans et, alors qu’il pensait que tout allait bien, ses parents lui annoncent qu’ils se séparent. Son père aveugle prend donc un chien pour le guider et quitte la maison. Henry cherche alors à tout faire pour qu’il ait encore besoin de lui.

Cette saison, NBC a favorisé les comédies familiales et Growing Up Fisher poursuit naturellement dans cette direction. Créée par DJ Nash, cette sitcom single-camera se veut semi-biographique, ce qui justifie probablement en partie l’utilisation de la voix off, celle d’Henry adulte (Jason Bateman) qui nous raconte sa jeunesse. Le procédé commence un peu à vieillir, mais c’est toujours un bon moyen de faire les présentations dans un pilote.

Quoi qu’il en soit, nous rencontrons la famille Fisher qui n’est pas la plus commune qui soit, même si Henry n’en a alors pas véritablement conscience. Son père est un avocat aveugle qui a, pendant longtemps, omis de le dire à tout le monde. Il faisait donc tout pour que ça ne se remarque pas. Son fils, Henry, jouait un rôle majeur dans cette opération de camouflage. Tout ceci est cependant terminé maintenant. Mel Fisher (J.K. Simmons) divorce, prend un chien pour le guider et déménage.

Ce premier épisode s’appuie sur ce changement drastique dans la vie d’Henry pour nous montrer comment cet évènement a finalement rapproché la famille. Du moins, c’est ce que l’on nous explique, car on ne peut pas vraiment dire que Mel, Joyce et leurs enfants n’avaient pas l’air d’être proches les uns des autres auparavant. Pour ce qu’on peut constater ici, il n’y a pas spécialement de différence.

Le fait est que Joyce vieillit et parait décidée à vivre l’adolescence qu’elle n’a pas eue. On retrouve alors Jenna Elfman dans un rôle des plus frivoles qui lui sied assez bien. Tout le casting se montre d’ailleurs très solides, même les deux enfants – incarnés par Ava Deluca-Verley et Eli Baker.

En fait, le point faible de ce premier épisode se trouve être dans l’écriture des seconds couteaux, ce qui est relativement indolore, et sur le poids mis sur le fait que le père est aveugle. L’ensemble fonctionne cependant assez bien, il n’y a pas réellement le temps de s’ennuyer, même si les thématiques sont assez limitées pour le moment. C’est l’avantage du format, mais ça peut devenir un inconvénient. Le plus difficile est d’éviter de tourner en rond par la suite.

En tout cas, Growing Up Fisher débute de façon énergique et si ce n’est pas le genre de comédie qui cherche à faire rire à chaque fois que quelqu’un parle, elle contient des gags qui font mouche. De plus, elle distille une atmosphère légère et chaleureuse qui donne envie de revenir passer du temps auprès de la sympathique famille Fisher.