Sous les pas tropiques, Johnny, fils de bonne famille avec coupe de cheveux bon chic bon genre, travaille ces cours tard le soir, quand son père et sa bouteille d’alcool viennent lui rendre visite. Il lui parle qu’il aurait aimé écrire de la poésie, de l’artiste qu’il y avait en lui, avant que son fils lui demande gentiment de partir. Et sur le seuil de la porte de la chambre, le père se tire une balle dans la tête.
Un an plus tard, maman s’est remariée, et Johnny a fait pousser ses cheveux pour ressembler un peu plus à un surfeur gay. Normal, direction Palm Springs où la petite famille vient s’installer. Johnny fait mumuse avec son appareil photo et découvre le voisinage.
Au rayon gent masculine, le mec le plus cool du quartier : Cliff Wiatt. Y a-t-il un autre mâle dans le coin ? Ce pilot ne nous le révèlera pas. En attendant, tout le monde aime Cliff, et Cliff est hype et bigarré ! Mais voilà, ce playboy de pacotille a aussi ses sombres secrets et ose – oui, ose ! – frapper un petit chien innocent. Mais où est la SPA ? Quel petit c*n, sérieux ! Mais est-ce vraiment le plus lourd secret de Cliff ? That’s the question…
Notre héros pas surfeur, mais au style surfeur se doit de chasser la donzelle dès la nuit tombée, il rencontre sur le terrain de golf (juste à côté de chez lui, si ty pas beau) une jeune écervelée, Greta, qui aime courir sous les jets d’eau… Oh, mais que c’est drôle et rafraichissant ! Miss Greta est une pimbêche qui se la joue, qui croit tout savoir et tout comprendre, et bien sûr, elle se doit d’avoir une âme torturée… Oui, car sous ses airs de durs à cuire, Greta a le cœur brisé. Eddie, l’ancien propriétaire de la chambre à Johnny est mort. Comment ? Pourquoi ? Que vient faire Cliff dans cette histoire ? Tant de mystère non résolu.
Juste en face de chez Johnny, Liza a vu sur toutes les maisons, et son cœur fond pour le nouveau voisin. Alors, quand elle ne fait pas exploser son garage en menant des expériences chimiques douteuses, la douce et innocente Liza cherche désespérément comment plaire au surfeur pas gay Johnny.
Hidden Palms, c’est tout ça et encore plus. Du quota racial plus que n’en a jamais été capable The WB, des parents tous plus barges les uns que les autres (c’est le soleil que voulez-vous), des gens travaillant tous au même endroit, et des A.A pour tenir compagnie à Johnny. Y a-t-il quelque chose à sauver de cette série, entre clichés et dialogues indigestes ? That’s the real question…
Welcome to Palm Springs, bitch !