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House of Lies – Gods of Dangerous Financial Instruments (1.01)

house of lies 101 - House of Lies - Gods of Dangerous Financial Instruments (1.01)

L’équipe de Marty Kaan est engagée par une firme de Wall Street pour trouver une solution afin de justifier le paiement des bonus de l’année. L’affaire est juteuse, mais il va être difficile de choisir le bon angle d’attaque, surtout que l’ex-femme de Marty est également en concurrence sur le même job.

Nouvelle comédie Showtime, House of Lies est l’adaptation du livre House of Lies: How Management Consultants Steal Your Watch And Then Tell You the Timeir?t=critictoo 21&l=as2&o=8&a=0446696382 - House of Lies - Gods of Dangerous Financial Instruments (1.01), écrit par Martin Kihn. On suit ainsi Marty Kaan – joué par Don Cheadle – et son équipe, Jeannie (Kristen Bell), Clyde (Ben Schwartz) et Doug (Josh Lawson), alors qu’ils pratiquent leur métier, à savoir, faire du conseil en management.

Qu’est-ce que c’est que ce travail ? Et bien, on va nous l’expliquer. Il se trouve que les scénaristes, probablement inquiets que le spectateur moyen ne comprenne rien à rien, ont décidé de nous prendre par la main. Ils ont donc instauré comme principe d’offrir à Cheadle un peu de temps en solo face à la caméra à chaque fois qu’il emploie un terme que l’on ne connait pas, afin qu’il puisse nous en donner la définition. C’est sympathique au début, ça devient rapidement légèrement insultant et ça casse le rythme de façon inutile dans la majorité des cas. Heureusement, le procédé se fait plus discret dans la seconde moitié du pilote.

De toute façon, même si on nous délivre des explications détaillées, elles ne sont pas nécessaires pour que l’on comprenne tout ce qui se passe. La chose qui aurait été bien d’éclaircir, c’est le rôle de chaque membre de l’équipe, car à part Marty, il est difficile de savoir à quoi les autres servent exactement. Ils lui font échos à l’occasion, Jeannie est la mauvaise excuse pour en faire trop dans la partie exposition et ils occupent des chaises. On doit croire qu’ils travaillent pendant que Marty nous distrait, mais il est doué d’un tel sens de la spontanéité que tout ce qu’il fait semble être totalement improvisé et complètement maitrisé. La suite de la série se chargera probablement d’offrir des précisions sur tout ça.

En attendant, Marty fait donc le show. Don Cheadle dépense une énergie folle, se montrant vraiment électrisant par moment, ce qui rend l’humour communicatif. Dans le genre, son ex-femme (Dawn Olivieri) dérangée et shootée aux médocs, ou à je ne sais quoi, n’est pas non plus en reste et il est presque regrettable qu’elle soit secondaire. Cela dit, les quelques guest stars de ce premier épisode offrent également une compensation non négligeable.

Enfin, il y a la famille qui s’ajoute à la folie ambiante afin que rien ne soit monotone et conventionnel dans la vie de Marty – c’est un trait commun à toutes les comédies Showtime.

House of Lies commence donc avec un épisode assez complet qui fait un excès de zèle sur la partie exposition, mais qui a le mérite de bien mettre en valeur son principal atout : Don Cheadle. Il fait le spectacle et arrondis les angles, surtout quand les dialogues deviennent un peu trop moralisateurs et consensuels. Le potentiel de la série repose en grande partie sur lui, mais on peut espérer que le concept du show trouvera un véritable intérêt par la suite afin que le carburant ne s’épuise pas trop rapidement.

Cette critique a été publié une première fois le 21 décembre 2011.