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Hysteria : maladie virale (pilote)

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Austin, Texas. Au cours d’une sortie nocturne non autorisée avec ses amies danseuses, une adolescente se met à avoir de violentes crises de spasmes lui faisant perdre le contrôle de son corps. Quand une autre du groupe manifeste les mêmes symptômes, la neurologue Logan Harlen est appelée sur l’affaire. Elle doit alors découvrir l’origine de ce qui affecte les jeunes filles, alors qu’elle fait en même temps face à ses propres démons.

Appartenant à la troisième vague de pilotes Amazon, Hysteria est un thriller médical créé par Shaun Cassidy (Invasion) où des membres d’une équipe de danse sont affectés par une maladie étrange. C’est alors à la neurologue Logan Harlen, incarnée par Mena Suvari, qui revient dans sa ville natale pour apporter son expertise et trouver comment soigner les patientes.

Se basant sur des faits réels ayant touché des adolescentes à New York en 2012, Hysteria peut tout aussi bien se voir comme une réinterprétation du classique japonais Ringir?t=critictoo 21&l=as2&o=8&a=B00005YX75 - Hysteria : maladie virale (pilote), si ce n’est que la VHS est remplacée par la vidéo virale et que personne ne meurt – pour le moment. C’est aussi loin de susciter des frissons, mais c’est peut-être le moindre des problèmes de ce pilote réalisé par Otto Bathurst (Peaky Blinders).

La contagion est donc au cœur d’Hysteria, qui se développe autour de son groupe de danseuses et de sa neurologue, cherchant ainsi à connecter ce qui se passe dans le présent à une tragédie du passé de Logan. Le scénario tire sur la corde, ce qui ne surprend guère en vérité. Avant tout, ce premier épisode est plus enclin à tenter de créer une ambiance faussement angoissante qu’à chercher à solidement établir son postulat de base.

Cela explique peut-être pourquoi Cassidy n’a juste aucun problème à se reposer sur des clichés narratifs pour construire ses personnages, sans faire un effort pour leur donner une véritable dimension. Des jeunes qui se retrouvent à faire la fête avec des inconnus dans un hangar vide, une adolescente ayant eu des rapports avec un homme marié ou encore un crime du passé qui hante notre protagoniste… Tout ceci se mélange dans ce pilote d’Hysteria pour un résultat plus que discutable. On tombe vite dans des dialogues aussi poussifs que peu naturels, et le jeu limite de certains acteurs n’aide pas notre affaire. Les informations sont aussi délivrées un peu n’importe comment, tout particulièrement lorsqu’il s’agit de nous révéler l’histoire passée de Logan, injecté avec un manque de doigté au beau milieu de ce bordel.

La crise médicale au cœur de ce premier épisode souffre déjà d’une mise en place et d’un déroulement mécanique, mais le reste autour est juste mal fichu et peu inspiré. Tout est traité avec beaucoup trop de superficialité, auquel on peut ajouter une absence de tension plus que palpable.

Au final, le pilote d’Hysteria nous délivre une introduction creuse, au mieux bancale etquiplonge encore plus sous le poids de dialogues navrants. Dans ces conditions, difficile de s’immerger dans le récit presque dénué de toute tension.