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Séries Arrowverse Legends of Tomorrow : L’aventure recommence ! (2.01)

Legends of Tomorrow : L’aventure recommence ! (2.01)

Legends of Tomorrow Saison 2 Episode 1 - Legends of Tomorrow : L’aventure recommence ! (2.01)

Les Légendes sont en danger et l’historien Nate Heywood (Nick Zano) demande l’aide d’Oliver Queen afin de les aider. Ils tombent alors sur Mick Rory qui leur raconte ce qui s’est passé ces six derniers mois. Ensemble, ils vont se mettre à la recherche des autres membres de l’équipe.

Les Légendes sont de retour ! Ou plutôt, l’équipe improbable qui se nomme elle-même de cette façon. Après une saison 1 qui n’a su que partiellement utiliser le côté fun de son postulat de base, les scénaristes avaient décidé d’opérer des changements drastiques : exit les Hawks et Vandal Savage – ce qui ne fonctionnait absolument pas l’année dernière donc –, bienvenue à la Justice Society of America et la Legion of Doom en grands méchants. À travers ces choix, une volonté de davantage placer le curseur sur le divertissement. Et si Out of Time incarne la nouvelle orientation de Legends of Tomorrow, je suis prêt à suivre le mouvement !

Il faut dire que cette reprise s’avère extrêmement divertissante. La scène d’introduction avec Nate Heywood et Oliver Queen est punchy à souhait, mais n’est rien, comparée au moment où l’on retrouve toutes nos Légendes en action. Grâce à un procédé que l’on a vu dans Paradox (3.02) – de la série The Flash –, on apprend en même temps qu’Oliver ce qu’a réalisé la fine équipe durant les six derniers mois. Toute la scène se déroulant en France – enfin, dans les décors censés représenter notre beau pays – est absolument géniale, entre des combats dynamiques, des dialogues bien tournés et une musique accompagnant parfaitement l’action. On retrouve la partie qui a fait tant défaut l’année dernière : le pur plaisir de visionnage.

La suite d’Out of Time se veut du même acabit, l’équipe créative balançant tout ce qui lui restait de finesse au placard. Un destin funeste attendait nos héros s’ils remontaient à bord du Waverider – comme indiqué à la fin de Legendary (1.16) mais cela n’a pas du tout atteint le moral des troupes, bien au contraire. Rip a toujours autant de mal à se faire respecter en tant que chef, mais le prend cette fois-ci davantage à la rigolade, ne pénalisant ainsi pas le rythme de l’épisode. Bien évidemment, l’équipe va là où elle n’aurait surtout pas dû aller, à savoir New York 1942, que les nazis ont prévu de bombarder à l’aide d’une bombe nucléaire. Il semblerait que ces derniers représentent une source intarissable d’histoires pour les scénaristes américains.

On a donc le droit au retour de Damien Darhk – bien plus dans le ton dans cette série que dans Arrow l’année dernière – et une intrigue assez grossière, qui nous permet tout de même de rencontrer Albert Einstein (John Rubinstein). Voir Mick dans un gala de physiciens et Martin Stein rencontrer son idole se montre résolument divertissant, et ce sont ces petits moments qui rendent Out of Time très agréable à suivre.

Parce que sinon, il faut tout de même le dire, cet épisode possède de gros problèmes de rythme : tout va beaucoup trop vite. On sent que les scénaristes ont eu envie de mettre le paquet sur cette reprise, et sur ce point-là ils réussissent parfaitement. Le problème, c’est qu’on en ressort un peu nauséeux, avec un sentiment de trop-plein. Le meilleur exemple pour cela se trouve lorsqu’il faut réunir l’équipe : on passe de vignette en vignette, et si les moyens sont mis pour que cela soit plus que divertissant, on peut regretter que l’on ne reste pas un peu plus longtemps en compagnie de chaque personnage.

Out of Time se montre ainsi résolument fun et dynamique. On ne s’ennuie jamais, on rit avec les bons mots et on assiste à quelques moments très sympathiques pour chacun de nos personnages. Les scénaristes en oublient quelque peu l’intrigue – qui s’avère simpliste au possible –, vont bien trop vite en besogne, mais au moins ils n’oublient jamais que le plus important avec Legends of Tomorrow, c’est que l’on doit s’amuser. Contrat rempli !

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