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Séries Arrowverse Legends of Tomorrow : Le changement dans la continuité (2.03)

Legends of Tomorrow : Le changement dans la continuité (2.03)

Legends of Tomorrow Saison 2 Episode 3 - Legends of Tomorrow : Le changement dans la continuité (2.03)

Vixen retrouve les Légendes avec pour but de venger la mort de Rex Tyler. Alors que Nate découvre ses tout nouveaux pouvoirs, l’équipe va se retrouver au Japon en 1641 à la suite d’une bourde de l’historien. Notre fine équipe va alors devoir protéger un petit village d’un chef tyrannique.

On va tout de suite se mettre d’accord sur quelque chose : si l’improbable équipe pouvait cesser de s’autoproclamer Légendes, ce serait peut-être pour le mieux ! À la manière d’une horloge parfaitement calibrée, ils font une grosse bourde dans l’épisode qui amène à la découverte d’une nouvelle époque. Ils vont devoir sauver des gens contre des méchants et vont provoquer un souk inqualifiable – avec en prime la crise existentielle de Ray Palmer. C’est un scénario cousu de fil blanc, répétitif et les meilleurs épisodes de Legends of Tomorrow sont ceux qui arrivent à se détacher de ce format. Malgré le fait qu’il coche toutes ces cases, Shogun possède deux gros arguments en sa faveur.

L’arrivée de Vixen bouscule en effet un peu les choses. On peut dire que la jeune femme réalise une entrée remarquée, assommant les uns après les autres les membres de l’équipe. Son conflit ouvert avec Mick représente l’une des meilleures caractéristiques de l’épisode, permettant à ce dernier de délivrer bon mot sur bon mot, et à la première de s’intégrer progressivement au sein de l’équipe. Pour cela, Vixen est également aidée par Sara qui prend son rôle de leader très à cœur. Si Rip me manque un petit peu, notre White Canary se montre tout de suite bien plus compétente, et ce, malgré les idiots composant son équipe.

À ce jeu-là justement, Nate et Ray sont incontestablement les champions. Alors que l’historien commence à appréhender ses pouvoirs en tant que Citizen Steel, il va s’amuser à se battre avec l’Atom à l’intérieur du Waverider. Sur l’échelle des bonnes idées, ça se pose pile entre ne pas tuer Vandal Savage beaucoup plus tôt la saison dernière et revenir en 1942, où ils étaient sûrs qu’ils allaient mourir. Les deux hommes se retrouvent donc naturellement en 1641, dans le Japon impérial.

L’histoire de Nate est des plus clichées et peut se révéler dangereuse pour vos dents, chaque dialogue vous les faisant davantage grincer que le précédent. Celle de Ray trouve un peu plus de résonance émotionnelle, malgré le fait qu’elle ressasse encore et toujours le même complexe du héros. Les deux forment néanmoins un bon duo, mais les scénaristes devront varier les plaisirs pour nous garder investis dans leurs intrigues.

Néanmoins, tout ce qui passe au Japon bénéficie du travail de caméra de Kevin Tancharoen – qui a dirigé plusieurs épisodes d‘Agents of SHIELD. Spécialiste des scènes d’action, il ne déçoit pas dans son domaine de prédilection. Le fait d’avoir des combats à l’épée donne une tout autre dimension aux scènes, encore plus dynamiques qu’à l’accoutumée. Si on rajoute à cela les très beaux paysages et une Caity Lotz qui assure ses propres cascades, on a le droit à de l’action de très haut niveau, élevant de manière conséquente la qualité de l’épisode.

Shogun profite également de la présence de Mick. Véritable surprise de la première saison, il est – pardonnez le jeu de mots – en feu au sein de l’épisode : il participe aux scènes d’action, il envoie des punchlines à tour de bras et sa fascination pour les ninjas est à la fois drôle et adorable. Dominic Purcell s’est définitivement installé dans le rôle, pour notre plus grand plaisir.

En définitive, Shogun est un épisode de remplissage, traitant des commodités d’usage. L’arrivée de Vixen, le personnage de Mick et des scènes d’action efficaces le rendent néanmoins meilleur et agréable au visionnage. Si les scénaristes pouvaient seulement se montrer plus inspirés en ce qui concerne Nate et Ray, ce serait le rêve ! Allez, aie confiance comme dirait l’autre !