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Séries Arrowverse Legends of Tomorrow : À la Maison Blanche (2.05)

Legends of Tomorrow : À la Maison Blanche (2.05)

Legends of Tomorrow Saison 2 Episode 5 - Legends of Tomorrow : À la Maison Blanche (2.05)

Grâce à une nouvelle invention de leur collègue historien, les Légendes repèrent une aberration temporelle aux États-Unis, en 1987, à l’aune d’une rencontre de la plus haute importance entre Reagan et Gorbatchev. Très vite, ils se rendent compte que Darhk est impliqué, ce qui remet Sara face à ses démons. De leur côté, Nate et Vixen partent demander de l’aide à la Justice Society of America.

Si Legends of Tomorrow se définit principalement grâce à ses scènes d’action et à ses promesses de fun, ses personnages sont ce qui nous garde investis dans les aventures proposées. La bonne nouvelle, c’est que les scénaristes décident cette saison de se concentrer sur l’équipe de Légendes. Ce qui aide, lorsque l’histoire principale s’avère peu passionnante.

Compromised se montre en effet trop répétitif dans sa façon de nous raconter son intrigue. La virée en 1987 n’apporte pas réellement d’enjeux narratifs novateurs ; on sait très bien que notre fine équipe va arriver à ses fins, à une ou deux bourdes près. À l’exception des costumes d’époque et quelques références bien trouvées – la musique utilisée est assez sympathique –, l’épisode ne brille pas par son originalité.

Pourtant, tout avait si bien commencé. Avec Damien Darhk et le Reverse-Flash sous le soleil de Vancouver Miami, il y avait l’espoir d’une sorte de pastiche de Miami Vice. La scène d’introduction est d’ailleurs très réussie, les deux méchants étant aussi cool que dangereux. Neal McDonough et Matt Letscher jouent parfaitement l’un avec l’autre, et leurs différentes scènes valent le coup d’œil.

Autrement, il faut donc se tourner vers la fine équipe pour trouver un véritable intérêt à Compromised. L’équipe créative a toujours réussi à coupler efficacement leurs personnages les uns avec les autres, et cet épisode ne fait pas exception. Comme assez souvent, c’est Mick et Ray qui remportent la palme. Leur histoire est plus que classique, mais Dominic Purcell joue si bien la brute sensible, qu’on ne peut s’empêcher d’être ému par ce que traverse Mick. Si j’avais cru écrire cela au début de la série…

De son côté, Martin doit à nouveau faire face à sa version du passé. Si je n’apprécie pas vraiment le jeune Stein – il m’indifférait déjà dans Pilot Part 2 –, ce qu’il implique pour notre physicien actuel est plutôt bien trouvé. On voit tout l’amour qu’il porte à Clarissa, sa femme, ainsi que le chemin parcouru depuis le pilote de Legends of Tomorrow. Martin a mûri, tout en restant le même, représentant un personnage complexe et attachant. Sa dispute avec Sara semble forcée, mais le résultat final est tout de même sympathique, avec un bel aveu d’amitié du scientifique envers sa capitaine.

Cette dernière est un peu moins captivante cette semaine, en grande partie parce que son histoire n’est pas très différente ici qu’au sein d’Out of Time. Néanmoins, grâce à une scène d’action badass et sa scène finale avec Dahrk, on a le droit à notre dose hebdomadaire de Caity Lotz. Attention cependant Sara, il semblerait que tu en aies trop dit à ce cher Damien…

Enfin, les scénaristes continuent d’associer Vixen à un membre différent de l’équipe chaque semaine. C’est désormais Nate qui interagit avec la jeune femme, en voulant en apprendre davantage sur son grand-père. Ils retrouvent une Justice Society of America complètement décimée, où il ne reste plus qu’un Obsidian âgé (Lance Henriksen). Ce dernier permet à Amaya de gagner en profondeur, à travers sa relation passée avec Rex et la JSA en elle-même. Malheureusement, la possibilité d‘une romance entre Nate et la jeune femme n’est pas amenée de façon organique, et fait un peu grincer des dents, alors que cela avait été plutôt maîtrisé jusqu’alors.

Après l’épisode déroutant de la semaine dernière, Legends of Tomorrow revient au classique. L’action est pour une fois le point faible de Compromised, qui fait à la place la part belle au développement des personnages. On s’ennuie un peu, de par le manque d’originalité de l’ensemble, mais on trouve tout de même de quoi se satisfaire. À la semaine prochaine, pour la seconde virée typée western !

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