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Séries Arrowverse Legends of Tomorrow : Rencontre dans le Chicago des années 20 (2.08 – mi-saison)

Legends of Tomorrow : Rencontre dans le Chicago des années 20 (2.08 – mi-saison)

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Legends of Tomorrow Saison 2 Episode 8 - Legends of Tomorrow : Rencontre dans le Chicago des années 20 (2.08 - mi-saison)

Alertées par une aberration, nos Légendes débarquent à Chicago, dans les années 1920, en pleine Prohibition. Très vite, ils se rendent compte que c’était un coup monté fomenté par Darhk, Thawne et le nouveau venu dans l’équipe de méchants : Malcolm Merlyn. De son côté, Mick reçoit la visite inattendue d’une personne de son passé.

Legends of Tomorrow en fait toujours plus ou moins beaucoup trop. Au niveau des thèmes, des bons mots ou des situations, l’équipe créative a rarement fait dans la finesse. Le point positif dans tout cela, c’est que la série a arrêté de se prendre au sérieux en cours de route.

Pour continuer dans cette surenchère, The Chicago Way nous offre la première réelle introduction de la Legion of Doom dans l’Arrowverse. Comme je pouvais m’y attendre, Neal McDonough et Matt Letscher continuent d’en faire trop de la meilleure des manières possibles, mais les scénaristes décident de continuer à augmenter la jauge de vilains charismatiques, en ajoutant Malcolm Merlyn dans l’équation. John Barrowman trouve parfaitement sa place ici – bien qu’elle ne soit pas du tout expliquée scénaristiquement parlant –, et c’est un bonheur de voir les trois dialoguer ensemble, dans un éternel concours pour savoir qui sera le meilleur méchant.

D’ailleurs, les trois se montrent très efficaces pour une première collaboration. Ils piègent aisément nos Légendes et, en fin d’épisode, ils auront obtenu ce qu’ils voulaient. Évidemment, le fait que le Reverse-Flash ne tue pas chaque membre de l’équipe en une nanoseconde peut ressembler à une hérésie, mais cela permet au moins à la scène dans le Waverider de se montrer pleine de tension, avant que l’action n’éclate. Comme souvent, celle-ci est de qualité. Merci Sara et la doublure cascade de John Barrowman !

J’aime beaucoup lorsque Legends of Tomorrow s’amuse avec la période temporelle dans laquelle son intrigue se trouve. Le Chicago des années 20 offrait de nombreuses possibilités et, à l’exception des costumes sympathiques et de quelques lignes de dialogue bien senties, on n’entre pas vraiment dans l’ambiance. Il faut dire qu’Eliott Ness (Cole Vigue) et surtout Al Capone (Isaac Keoughan) sont plus que transparents. C’est surtout regrettable pour ce dernier – on parle tout de même de Scarface ! – même si le quota de méchant était suffisamment rempli au sein de l’épisode.

Comme souvent dans la série, les personnages représentent le point d’ancrage émotionnel de l’action qui se déroule autour d’eux. Cette saison, les scénaristes jouent parfaitement bien avec leurs héros, les associant toujours de façon intelligente. Ray et Nate poursuivent leur bromance naissante, tandis que Mick et Amaya continuent de se rapprocher. Antagonistes au sein de Shogun (2.03), les deux Légendes trouvent bien plus de points communs au sein de cet épisode, à tel point que Mick avoue qu’ils sont amis !

Il faut dire que ce dernier a bien besoin de gens pour le soutenir ; depuis le début de la série, l’arc narratif de son personnage représente sans doute une des meilleures surprises sorties du sac à malice de l’équipe créative. Le retour de Snart sous forme d’hallucination, un grand classique de l’Arrowverse cette semaine, nous fait comprendre l’état mental fragile de notre meilleur anti-héros, et Dominic Purcell joue parfaitement le jeu. Petit bonus, cela permet également de revoir avec plaisir Wentworth Miller, toujours aussi formidablement excessif dans son jeu.

Finalement, Stein avoue à Sara ce qu’il avait gardé caché pendant un temps. Cette dernière se montre encore une fois un très bon leader, considérant les rigolos qui forment son équipe comme sa famille, et comprenant que Martin souhaite garder sa fille. En espérant qu’une vieille connaissance – que l’on revoit à la fin de l’épisode – ne vienne pas gâcher ce leadership.

The Chicago Way clôture en beauté une première partie de saison très satisfaisante pour Legends of Tomorrow. Les scénaristes semblent avoir compris que ce qui comptait, c’était le fun. Ils rajoutent à cela quelques arcs intéressants au niveau des personnages et tablent au maximum sur l’esprit de camaraderie de l’équipe. Après une première saison critiquable sur de nombreux points, j’ai désormais hâte de retrouver ces Légendes chaque semaine. Et l’attente pour la reprise va être longue. À l’année prochaine pour la suite des aventures !