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Séries Arrowverse Legends of Tomorrow : Un vampire dans le Londres victorien (3.05)

Legends of Tomorrow : Un vampire dans le Londres victorien (3.05)

Legends of Tomorrow Saison 3 Episode 5 - Legends of Tomorrow : Un vampire dans le Londres victorien (3.05)

Il est toujours compliqué de suivre un très bon épisode. Notamment dans l’Arrowverse qui n’est pas franchement réputé pour sa régularité dans l’excellence. Et Return of the Mack n’incarne malheureusement pas l’exception à la règle dans cette saison 3 de Legends of Tomorrow.

L’idée de base est pourtant pleine de promesses : un vampire du futur ! Alertées par un anachronisme plus fort que les précédents, les Légendes se rendent ainsi dans le Londres victorien de la fin du 19ème siècle où elles retrouvent un vieil allié. Le potentiel pour une aventure totalement barrée était bien là, alors pourquoi s’ennuie-t-on autant devant l’épisode ? La réponse tient en grande partie dans le fait que ce dernier est surtout là pour faire avancer les pions scénaristiques sur l’échiquier narratif de la saison.

En plus de cela, le retour de Rip n’augurait rien de bon. Arthur Darvill n’a jamais été aussi bon que pour jouer le méchant dans Legends of Tomorrow ; le voir revenir peu ou prou comme le Rip de saison 1 est un vrai pas en arrière. Il ne fait que mettre des bâtons dans les roues des Légendes, et mérite tout à fait ce qui lui arrive en fin d’épisode.

On a en fait l’impression que nos héros sont un peu en inertie. Mick a certes quelques moments pour briller, on voit les prémices d’une amitié entre Zari et Amaya et le combat final sous la musique de Return of the Mack est très bien synchronisé — ressemblant beaucoup au type de scène d’action que pourrait nous donner Les Gardiens de la Galaxie.

Ce sont là les seuls vrais points positifs d’un épisode qui ne se sert pas du tout de son cadre et de ses décors. Il y a des tentatives d’horreur, mais elles restent cantonnées à de simples effets spéciaux ; rien n’est construit autour de l’ambiance pourtant parfaitement anxiogène de l’époque.

Néanmoins, l’épisode permet tout de même d’enfin voir le début d’un arc narratif feuilletonnant. On découvre Mallus — dont la voix est assurée par le toujours très bon John Noble —, le grand méchant de la saison. Il recrute une armée de vilains pour exécuter son plan qui reste encore inconnu pour le moment. Après Kuasa, on a désormais Eleanor (Courtney Ford), une sorcière pour le moment tout ce qu’il y a de plus basique. Le meilleur ajout dans cette nouvelle « Legion of Doom » reste évidemment le retour de Damien Darhk. J’ai toujours beaucoup apprécié Neal McDonough dans le rôle, et il amène un véritable sentiment de fun. Il s’amuse réellement dans son rôle et ça se ressent à l’écran.

Pas aidé donc par une intrigue principale qui tarde à décoller, l’épisode ne se rattrape pas vraiment avec son intrigue secondaire. Si Victor Garber a l’occasion de bien s’amuser en jouant l’arrière-arrière-grand-père de Stein, le professeur est de son côté de plus en plus proche de la sortie. Le voir se fâcher avec Jax et Ray, pour finalement se réconcilier avec eux en fin d’épisode se montre aussi peu original que répétitif. Mais je suppose qu’il fallait remplir l’épisode.

C’est vraiment ce que je reproche à cet épisode de Legends of Tomorrow. Les scénaristes décident de gagner du temps, alors qu’ils ont une des meilleures époques et cadres pour développer au maximum l’esprit de leur série. L’épisode se montre ainsi tellement décevant pour l’opportunité manquée. La série n’a pas su profiter du momentum de la semaine dernière, et c’est bien dommage.

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