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Séries Arrowverse Legends of Tomorrow : L’attaque du Kraken (4.05)

Legends of Tomorrow : L’attaque du Kraken (4.05)

Legends of Tomorrow Saison 4 Episode 5 - Legends of Tomorrow : L'attaque du Kraken (4.05)

Legends of Tomorrow n’est jamais là où on l’attend ; chaque épisode remet en question jusqu’où l’équipe créative peut aller. Le plus souvent, on a le droit à des mélanges qui, sur le papier, ne devraient pas prendre, mais qui contre toute attente fonctionnent. Et à d’autres moments, on a des épisodes hybrides comme celui-ci, TagumoAttacks !!! : un mélange entre histoire du cinéma japonais, dîner de Thanksgiving et affaires magiques.

Vous l’aurez compris, l’épisode est chargé. Sans doute trop. Il est réellement difficile de trouver un intérêt substantiel à tout ce qui concerne Nate, son père et Ava d’un côté, et Gary et Mona de l’autre. J’ai toujours un peu de mal avec cette dernière, et la voir rejoindre le Bureau du Temps ne me remplit pas d’allégresse. Quoi qu’il en soit, toute cette partie fait vraiment sitcom, à croire qu’on va avoir le droit à un futur spinoff à la The Office.

La plus grande partie de l’épisode concerne le bien nommé Tagumo. On découvre un livre magique qui a le pouvoir de rendre réel ce qu’imagine l’auteur auquel il se lie. On voit donc une sorte de Kraken qui m’a fait penser à Tanaka de le série Man Seeking Woman, la métaphore en moins. On en apprend davantage sur les techniques de cinéma japonais, et je dois avouer que c’était très plaisant d’avoir les personnages japonais parlant japonais. Le cadre, pourtant minimaliste, est minutieusement mis en place et donne de l’authenticité à l’ensemble.

Mick : I take my porn very seriously.

Cette partie est hautement appréciable parce qu’elle remet sur le tapis une des meilleures trouvailles de l’année dernière : Mick en romancier de talent. Dominic Purcell s’en donne à cœur joie dans cet épisode, et tout ce que touche Mick se transforme en or. L’histoire est assez classique dans sa conception, mais la réalisation ne l’est pas, dans la plus pure veine de Legends of Tomorrow. On aura même le droit à une bataille finale aussi absurde que réjouissante.

Charlie continue de se faire une place au sein du Waverider ; s’il faut vraiment que Maisie Richardson-Sellers arrête de crier, le personnage commence néanmoins à bien s’insérer dans l’équipe, entre sa complicité avec Mick et sa défiance envers Zari. Elle confronte également Sara, malheureusement encore trop réduite à être la maman du groupe cette saison.

Même si ce n’est pas l’intrigue possédant le plus de poids, Ray et Nora font dans le simple et efficace. Les deux personnages fonctionnent très bien ensemble — avec Brandon Routh et Courtney Ford jouant sur leur alchimie de couple marié à la ville — et ils doivent coopérer pour sauver un Constantine bien mal en point. On en apprend davantage sur le passé de ce dernier, et ce, même si c’est par petits bouts. De plus, la fin lance Nora dans une direction classique pour une série de l’Arrowverse, mais j’ai tout de même envie de voir ce que cela va donner.

Enfin, l’intrigue principale de la saison est enfin relancée, avec les dernières minutes de l’épisode. Et bizarrement, le mérite en vient à l’arc narratif sur la famille de Nate. Là encore, Legends of Tomorrow fait dans le grand classique, mais j’ai appris à faire confiance aux scénaristes. Il faut dire que tout plan s’appelant Projet Hadès ne peut que susciter la curiosité.

En définitive, cet épisode est assez classique pour la série, mais il n’est clairement pas dénué de charme. Il est sympathique et drôle, tout en nous en apprenant un peu plus sur le cinéma japonais et en développant quelques aspects bienvenus de nos personnages. Mais un trop-plein d’intrigues, en plus d’un arc narratif principal qui continue à avancer à pas de souris, laisse justement cet épisode dans la case « sympathique ».

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