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The Old Shows - Saisons précédentes Nip/Tuck Nip/Tuck – Briggitte Reinholt (6.03)

Nip/Tuck – Briggitte Reinholt (6.03)

NipTuck 6x03 - Nip/Tuck - Briggitte Reinholt (6.03)

Sean et Teddy se sont mariés mais le bonheur est de courte durée lorsqu’une nouvelle patiente reconnaît Teddy. Christian est jaloux de Mike et décide de perturber sa relation avec Kimber. Annie rend visite à son père et souffre d’étranges maux d’estomac.

Teddy est à l’honneur avec ce nouvel épisode et là où Katee Sackhoff jouait les cinglées excentriques, Rose McGowan préfère être une cinglée inquiétante. Comme à l’accoutumée, Nip/Tuck ne fait pas dans le subtil et en rajoute des tonnes. Au programme, masque humain pour travesti, meurtre par limaces et festin de cheveux ! C’est aussi dingue que ça en a l’air et pourtant, malgré tout, la série n’arrive plus à choquer autant. On s’habitue à tout, même au ridicule.

La preuve avec ce gentil père de famille au visage bien masculin qui demande au cabinet de lui créer un masque qui affinerait ses traits et lui permettrait de sortir au restaurant avec sa femme sans prendre le risque d’être reconnu. Sérieusement ?

On les avait laissés séparés à la fin de l’épisode dernier, voilà Sean et Teddy tout juste mariés. Cette union surprise permet de remettre sur les rails l’intrigue de la veuve noire, amorcée en fin de saison dernière, où l’on découvrait que Teddy s’appelait Dixie et avait épousé un chirurgien plastique riche et ventripotent avant de le tuer. Apparemment Teddy en veut en plus et a choisi Sean, un chirurgien au bord de la faillite avec une ex-femme et trois enfants pour être son prochain pigeon. Il y avait peut-être plus prospère comme victime, non ? Mais Teddy n’est pas à une complication près et si elle doit se débarrasser des héritiers pour bénéficier de l’assurance-vie de Sean, nul doute qu’elle ne reculera devant rien. Dommage pour Annie et Connor. Ça donnera peut-être l’occasion à Julia de revenir !

Le problème majeur de cette storyline, une fois passé l’invraisemblable changement de casting et le rocambolesque de la situation, c’est le manque flagrant d’alchimie entre Sean et la nouvelle Teddy. À l’image de Violet dans Melrose Place, Rose McGowan porte la duplicité sur son visage et Sean qui ne voit rien a juste l’air d’une andouille.

En parlant d’andouille justement, Matt est de retour et joue les mimes pour sa sœur en visite. Elle ne rit pas. Nous non plus. Cette histoire de mime est consternante. Heureusement, Annie est plus intéressante et pas seulement parce qu’elle est devenue une adolescente ingrate qu’on a envie de baffer. Non, Annie s’arrache les cheveux par poignées et elle les mange ! Forcément à côté les pâtes à la bolo de papa, ça fait pas le poids ! Et de nous montrer la jolie petite boule de cheveux coincée dans son estomac. Si vous aviez prévu de manger, abandonnez l’idée.

Si la touffe de poils n’a pas réussi à vous écœurer, la série en rajoute une couche avec les limaces suceuses de sang dont la patiente de la semaine raffole. Ça favorise peut-être le processus de cicatrisation, mais ça reste des bêtes visqueuses qui accrochent leurs ventouses à votre visage. Comme toujours dans Nip/Tuck, les riches font des demandes extravagantes ! Une exigence qui offre à Teddy l’occasion de se débarrasser de la patiente encombrante qui a reconnu elle la Dixie de Las Vegas. Il y a eu la mort par alligator, voici la mort par limaces.

De son côté, Christian est assez jaloux de la relation entre Kimber et Mike et profite de l’insécurité de son jeune collègue pour lui suggérer le travestisme comme méthode de séduction. C’est vrai, rien de tel qu’un mec en porte-jarretelles pour exciter une fille ! La série plonge alors dans le burlesque sexuel, qui est un peu sa marque de fabrique et permet à Mario Lopez de prouver qu’il arrive à rester crédible même en corset de cuir.

La série est donc décidée à faire de Christian le bouffon de service tout en continuant son intrigue bancale sur Sean et Teddy. À défaut d’être réussi, l’épisode est un petit nanar amusant et on se surprend à rire de bon cœur devant la surenchère de situations ridicules.