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Once Upon a Time In Wonderland – Down the Rabbit Hole (Pilote – 1.01)

Once Upon a Time in Wonderland 1x01 - Once Upon a Time In Wonderland - Down the Rabbit Hole (Pilote - 1.01)

Après avoir libéré un génie nommé Cyrus, Alice a vécu de grandes aventures à ses côtés, mais il lui est enlevé et elle revient chez elle où elle se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique. Un jour, le Valet de Cœur vient la libérer à son tour et lui apprend que Cyrus est encore vivant. Ils retournent ainsi au Pays des Merveilles.

Série dérivée de Once Upon a Time et donc toujours créée par le duo Edward Kitsis et Adam Horowitz avec l’aide de Zack Estrin et Jane Espenson, Once Upon a Time In Wonderland nous entraine auprès d’Alice qui repart à Wonderland (Le Pays de Merveilles) pour vivre de nouvelles aventures.

Histoire d’attacher ce show à l’autre, nous ferons un bref passage à Storybrooke avec The Knave of Hearts (le Valet de Cœur) qui s’était installé en ville. Le Lapin blanc lui demandera cependant d’en partir pour aider Alice à retrouver l’homme qu’elle aime, Cyrus.

On ne serait définitivement pas dans l’univers Once Upon a Time sans une grande histoire d’amour – sans le fameux True Love. Ce pilote commence donc par nous raconter l’origine de celle-ci, posant les bases servant à justifier tout ce qu’Alice s’apprête à faire. Le dénommé Cyrus est un génie qu’elle a libéré de sa bouteille et avec lequel elle vécut des aventures merveilleuses. Bien entendu, cela se termine mal quand la Reine Rouge intervient. Celle-ci s’impose alors naturellement dans le rôle de la grande méchante de l’histoire, mais ce spin-off n’a pas fini de mélanger les mondes magiques et un autre génie, diabolique celui-là, viendra également se mêler.

Pour le moment, les motivations des ennemis d’Alice ne sont pas claires, mais Cyrus est une partie du problème, Alice en est une autre.

Tout cela est mis en place sans prendre spécialement de détours. Le début est un peu trop didactique, mais la partie exposition de ce pilote se déroule tout de même de façon efficace et l’ensemble se révèle rapidement aussi énergique que coloré. Comme dans Once Upon a Time, les décors sont parfois simplement laids, mais cela ne distrait pas trop et quelques éléments assez réussis offrent une certaine forme de compensation.

De toute façon, tout ceci repose sur les acteurs, Sophie Lowe s’imposant comme une Alice déterminée qui trouve en Michael Socha un compagnon de route idéal qui ajoute un peu de nuances à l’ensemble.

Once Upon a Time In Wonderland démarre donc de façon assez engageante, mais ce pilote s’appuie par moment un peu trop sur l’idée que l’on est familier avec l’univers de Wonderland et avec les codes qui régissent Once Upon a Time. C’est une approche qui permet d’éviter de perdre du temps en explications, mais cela rend quelques passages anecdotiques si on a quelque peu oublié l’histoire écrite par Lewis Carroll.

Néanmoins, c’est une entrée en matière qui donne envie de poursuivre l’aventure. Les personnages sont lancés dans une direction promettant de nombreux challenges et le mystère entourant les motivations des ennemis d’Alice offre des bases suffisantes pour établir une mythologie intéressante. Reste donc à voir si les choses vont avancer rapidement où si Alice s’égarera en route au milieu du Wonderland.