Aller au contenu
Séries Once Upon a Time Once Upon a Time : La tragédie de Cruella (4.19)

Once Upon a Time : La tragédie de Cruella (4.19)

  • par
  • 3 min read

Once Upon a Time Cruella Auteur - Once Upon a Time : La tragédie de Cruella (4.19)

Cruella se retrouve face à l’auteur qui partage avec elle un secret qu’elle préfèrerait que Rumplestiltskin continue d’ignorer. Elle va alors prendre une décision radicale qui met en danger Henry.

Avec son histoire d’auteur tout puissant, cette seconde moitié de saison 4 de Once Upon a Time a multiplié les vilains, mais a échoué à les rendre dangereux. En fait, le souci est qu’ils n’étaient pas véritablement censés l’être, mais cela ne fut jamais réellement établi. Ursula, Cruella et Maleficient ne sont pas venues à Storybrooke pour semer le chaos ou pour se venger, mais pour obtenir leur fin heureuse. Le twist est que, contrairement à ce que l’on a tenté de nous faire croire, l’auteur n’était pas la solution à tous les problèmes, juste un élément déterminant qui n’a pas le même intérêt selon chaque protagoniste.

Tout ceci est par moment légèrement confus, en particulier avec le plan de Rumple qui est en réalité le seul qui compte. Les trois fameuses Queens of Darkness n’étaient qu’un leurre destiné à créer des détours devant combler une storyline qui est au bout du compte assez simple.

Dans ce sens, Cruella a le mérite d’être finalement mise en avant et joue autant son rôle de distraction qu’elle trouve une place de choix dans l’histoire principale. Cela se fait avec la révélation de ses origines. Celles-ci débutent de manière familière et rien de bien pertinent ne ressort du recyclage des codes du conte de fées qui servent de bases à une simple tragédie avec un twist. Néanmoins, le scénario signé par David H. Goodman et Jerome Schwartz prend une tournure assez réjouissante une fois que Cruella dévoile sa véritable nature. Le drame de sa vie, ce qu’elle cherche à corriger est étonnamment loin de ce que l’on appelle une fin heureuse selon les standards de Once Upon a Time. Il est même étonnant que, au moment des révélations, l’emphase ne soit pas mise sur cette originalité rafraichissante.

Il faut dire que, si toute l’histoire de Cruella est bien plus riche — et musicale — que l’on pouvait l’espérer avec un protagoniste dont la présence a été jusque-là réduite à n’être que symbolique, il n’était une fois de plus question que de créer un brouillard pour cacher le détour emprunté. Ainsi, le pan de Rumplestiltskin se dévoile au détriment du reste. Les scénaristes misent sur une fin qui se veut choc, mais qui est tellement téléphonée qu’il est difficile d’apprécier son poids dramatique.

Avec Cruella, l’idée était de ne pas percevoir le mal là où il se trouvait véritablement et cela aurait pu être utile pour construire une brillante conclusion, mais le personnage fut négligé jusqu’au bout. Bien que la thématique est également utilisée avec les Charmings, elle n’obtient pas le poids finalement nécessaire pour avoir un réel impact.

Cet épisode, intitulé Sympathy for the De Vil, en souffre notablement, mais cela n’est pas surprenant. À ce niveau, il n’est plus étonnant d’avoir un épisode de Once Upon a Time qui sacrifie une partie de son potentiel pour servir l’intrigue mal définie qui alimente maladroitement le fil rouge. On le suit au détriment des personnages. Cruella n’est pas la seule victime ici, mais au moins elle a eu quelques minutes pour briller avant de sombrer.

Étiquettes: