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Séries Once Upon a Time : Un jardin à protéger (7.03)

Once Upon a Time : Un jardin à protéger (7.03)

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once upon a time saison 7 episode 3 - Once Upon a Time : Un jardin à protéger (7.03)

Pour donner forme à cette saison 7 de Once Upon a Time, les scénaristes se devaient de rapidement fournir quelques éclaircissements sur les motivations de Lady Tremaine ou Victoria Belfrey. Cela commence avec ce troisième épisode où la grand-mère de Lucy passe à l’action pour obtenir ce qu’elle désire.

Ces 45 minutes mettent en lumière le manque de sang neuf dans l’équipe créative de Once Upon a Time ; celle-ci peut décemment prendre par surprise si elle suit à la lettre les codes qu’elle appliquait avant, autant pour ses personnages que l’évolution de sa narration. Ce n’était pas forcément gênant la semaine précédente, avant tout car Hook est un personnage du passé. Cela l’est plus quand les nouveaux visages ne font que suivre une route qui nous est trop familière.

Lady Tremaine a donc des difficultés à devenir une vilaine convaincante, la faute à un matériel assez limité. Nous révéler son objectif final – que ce soit dans les flashbacks ou à Hyperion Heights – aide à lui donner un rôle actif dans l’intrigue. Donner des enjeux plus ou moins similaires à tous les personnages, en se contentant d’y coller une variable, tend à limiter le champ d’action de manière drastique. Et c’est exactement ce que sont en train de faire les scénaristes.

Le sentiment ne peut qu’être accentué par le fait que la série ne craint pas de faire des clins d’œil ou références au passé d’une manière ou d’une autre, aidé par Lucy qui nous cite le livre d’Henry. Il y aurait presque un sentiment de nostalgie qui naitrait, ne serait-ce car la petite ville de Storybrooke donnait au départ plus le sentiment qu’il était plausible d’avoir ses personnages de contes de fées au même endroit.

Seattle, en tant que localisation, peine à vraiment élargir notre champ d’action, qui n’est pas mise en scène comme telle. L’équipe créative ne semble pas parvenir à s’adapter au fait qu’elle ne se trouve plus dans une petite ville du Maine limitée à quelques lieux phares, mais dans la Cité d’Émeraude et que cela devrait ouvrir des possibilités narratives et visuelles.

Au moins, les personnages ont l’air véritablement à leur place dans les flashbacks, là où les relations ont du mal à se tisser à Hyperion Heights. Les scénaristes se doivent même de nous rappeler à l’occasion que Lucy est la fille d’Henry, autrement il y a de forts risques que l’on oublie que c’est le cas au vu de la difficulté de mettre en place une dynamique entre eux. À l’évidence, la romance entre Henry et Jacinda prime sur le rapport père-fille.

La fin de l’épisode n’aide pas du tout le récit, nous introduisant The Witch incarnée par Emma Booth comme une sorte de personnage dangereux sans que l’on sache vraiment pourquoi on devrait la craindre. Alors qu’elle fait son entrée dans le show, la scène se déroule comme si nous étions familiers avec le personnage. Si c’était du teasing, c’est raté.

Once Upon a Time saison 7 termine alors son troisième épisode sur une note peu concluante qui nous rappelle bien évidemment les défauts inhérents à la série et le fait que le show aurait sans doute gagné à intégrer de nouvelles plumes dans son équipe pour revisiter avec plus d’ingéniosité ses concepts. Le récit continue de prendre forme, mais on peut espérer que la suite nous offre de véritables surprises.