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Orange is the New Black – I Wasn’t Ready (1.01)

Orange is the new Black - Orange is the New Black - I Wasn't Ready (1.01)

Piper Chapman est condamnée à 15 mois de prison pour avoir transporté une valise contenant de l’argent venant d’un trafic de drogues il y a 10 ans. Aujourd’hui, elle commence à purger sa peine, et elle n’était pas préparée pour cela.

Avec Weeds qui s’est terminée il y a quelques mois, Jenji Kohan passe à autre chose, dans le sens où elle a développé une nouvelle série dans un format différent pour Netflix. Néanmoins, on ne peut pas dire qu’avec Orange is the New Black elle tente réellement de s’aventurer dans un terrain inconnu.

Adapté de Orange Is the New Black: My Year in a Women’s Prisonir?t=critictoo 21&l=ur2&o=8 - Orange is the New Black - I Wasn't Ready (1.01), le mémoire de Piper Kerman, ce nouveau drama mis en ligne sur le désormais célèbre service de vidéo à la demande américain s’intéresse à Piper Chapman, une trentenaire fraichement fiancée et plutôt innocente qui se retrouve en prison. Elle n’y a clairement pas sa place, mais elle n’a pas le choix. Comme cela est pointé dans ce premier épisode, le système judiciaire américain est plein de contradictions et d’aberrations, et Piper doit en payer le prix.

Quoi qu’il en soit, elle ne peut pas spécialement faire marche arrière et on nous propose ici de faire connaissance avec elle alors qu’elle s’installe dans ce lieu où elle devra vivre durant les 15 mois à venir. La construction est non linéaire, ce qui fait que l’on ne cesse malheureusement pas d’enchainer les allers-retours entre l’arrivée de Piper en prison et les différents moments clés devant servir à poser les bases de son univers et à expliquer ce qu’elle a fait pour en arriver là. Dans ce sens, c’est efficace, mais si on passe le côté purement factuel, la forme tend rapidement à s’affirmer comme étant plus une distraction qu’autre chose, et cela envoi des messages plutôt contradictoires sur l’ambiance générale de la série.

En dépit de ça, ce pilote présente brièvement des figures originales et prometteuses qui suggèrent que ce temps en prison pourrait bien être coloré. De plus, il est établi que l’on navigue plus du côté de la dramédie que du pur drame. On retrouve alors indéniablement la touche de Jenji Kohan qui ne se renouvèle pas, car même si Piper Chapman n’est pas Nancy Botwin, elles apparaissent à ce niveau plus semblables que le pitch de départ le laissait penser.

En tout cas, Piper n’a pas sa place en prison, mais il est indéniable qu’elle va rapidement apprendre comment cela fonctionne. C’est d’ailleurs l’attrait principal de la série, découvrir ce qu’elle va traverser et de quelle manière cela la transformera. Elle se révèle assez superficielle et matérialiste avec une pointe de gentille naïveté, mais ça ne pourra clairement pas rester ainsi.

Ce premier épisode d’Orange Is the New Black est donc relativement brouillon dans sa partie exposition et quelque peu frileux dans son introduction des enjeux de cette saison, mais il présente suffisamment d’idées et de personnages intéressants pour donner envie d’en voir plus. Cela tombe bien, étant donné que, comme toujours, Netflix a déjà fourni la suite.

Comme pour House of Cards et Arrested Development, on reparlera d’Orange Is the New Black directement avec un bilan de saison d’ici peu.