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Séries The Originals The Originals : une nuit à l’opéra (Le Grand Guignol – 1.15)

The Originals : une nuit à l’opéra (Le Grand Guignol – 1.15)

The Originals saison 1x15 - The Originals : une nuit à l’opéra (Le Grand Guignol – 1.15)

Elijah laisse son frère affaibli sous la surveillance de Camille qui en découvre encore plus sur la famille Mikaelson. Rebekah et Marcel décident d’éliminer les sorcières pour ramener Davina à la vie, alors qu’Hayley demande à Céleste de lever la malédiction qui touche sa famille.

La fuite des Originals de la Nouvelle-Orléans et leur séparation d’avec Marcel composent le point de départ de la série. Les scénaristes s’attèlent à boucher les trous à l’aide de flashbacks qui nous révèlent donc ce qui s’est passé. Le retour de Mikael a été annoncé dans le précédent épisode. Celui-ci fait donc son entrée dans Le Grand Guignol.

Si on sait depuis le début que Klaus, Elijah et Rebekah finiront par fuir une ville en feu, cet évènement majeur ne parvient pas à avoir l’ampleur qu’il mérite. D’une certaine façon, cela définit tout le problème de l’épisode au sein duquel il se passe des choses importantes qui ont tendance à n’avoir aucun impact immédiat.

Tout ce qui semble compter est la ligne d’arrivée, avec Klaus déterminé à tuer sa sœur Rebekah après avoir découvert sa responsabilité dans la venue de leur père en Nouvelle-Orléans en 1919. Ce dernier est présent dans des flashbacks où il se contente surtout d’être menaçant, jusqu’à la scène d’opéra qui réussit à se montrer un minimum glauque et qui joue avec la nature de Klaus. L’hybride s’est laissé totalement définir par son père au fil du temps sans qu’il ne paraisse le réaliser et le parallèle fait entre les deux hommes est certainement ce qu’accomplit de mieux Le Grand Guignol. Il est dommage que Camille vienne littéralement le signifier, diminuant la force de la mise en scène ou même du récit de Klaus.

Malgré son oncle en très mauvaise posture, la jeune femme est donc aux côtés de Klaus pour, qu’une nouvelle fois, il puisse avoir quelqu’un à qui il peut parler et ainsi nous fournir les éclaircissements nécessaires. Bien entendu, Camy tente de le raisonner avec une approche que l’on peut aisément qualifier de naïve et qui dessert le personnage. Ce qu’elle a vécu devrait la pousser à appréhender l’Original et le monde dans lequel elle vit de façon différente. Le fait que ce ne soit pas le cas place Camy en simple accessoire scénaristique qui peine à se montrer consistante au fil des épisodes.

Rebekah et Marcel devaient de leur côté fuir, bien que sans surprise ce ne sera pas le cas et ensemble, ils sont décidés à éliminer les sorcières dans le but de ranimer Davina, la seule qui peut vraiment les aider. Le retour de cette dernière était inévitable, à tel point que les scénaristes ne tentent aucunement de créer une véritable montée de tension. Non, ce qui semble les intéresser est la confrontation à venir entre Klaus et sa sœur, quitte à diminuer l’importance de tout ce qui se passe autour. Le pire étant peut-être lorsque Klaus ressort une arme mortelle (apparue dans The Vampire Diaries) comme si c’était la chose la plus naturelle au monde et presque sans conséquence – alors que c’est tout l’inverse.

Dans cet esprit, la dynamique entre Céleste et Elijah ne fait que tourner en rond, avec les histoires d’Hayley au milieu qui  trouve une certaine forme de solution un peu trop facile – car il faut bien progresser. Tout ce qui s’article autour d’Elijah souffre ainsi d’un manque d’entrain qui rend difficile de croire que l’on s’approche vraiment de la fin du conflit avec les sorcières. Les histoires familiales ont pris le dessus au point que cette intrigue en a perdu de sa saveur. Il reste tout de même Genevieve qui ne fait qu’une apparition, mais qui est certainement celle qui a su se démarquer.

Bien que composé de multiples évènements majeurs, cet épisode de The Originals faillit à en tirer le meilleur. Tous les ingrédients étaient là pour rendre Le Grand Guignol aussi important que captivant, et s’il se déroule trop de choses pour ennuyer, il est regrettable que les scénaristes ne parviennent pas à exploiter comme il faut tout ce qui s’y passe.

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