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Séries Outcast Saison 1 : Une histoire de violence

Outcast Saison 1 : Une histoire de violence

Outcast Saison 1 - Outcast Saison 1 : Une histoire de violence

Robert Kirkman est un homme occupé avec ses Walking Dead en séries ou comics, ses autres BDs et projets d’adaptations en tout genre. D’ailleurs, il a porté à l’écran pour Cinemax une de ses créations, Outcast.

Le scénariste reste dans le domaine de l’horreur, mais il se penche cette fois sur le sujet de la possession. Tout débute alors avec Kyle Barnes (Patrick Fugit) qui découvre qu’il a la capacité d’exorciser des démons. Du moins, c’est de cette manière que le présente le Révérend Anderson (Philip Glenister) qui fait appel à ses services pour aider les habitants de Rome.

Cela dit, Outcast n’est pas réellement le parcours d’un exorciste qui réalise son potentiel. C’est l’histoire d’un homme qui tente de trouver la paix dans un monde violent.

Ainsi, et contre sa volonté, Kyle attire ceux qui sont possédés et la violence qui les entoure a assombri son existence depuis son enfance. Sa mère était en effet une des personnes contrôlées par une entité noire qui ressemble étonnamment aux démons de Supernatural.

Selon le point de vue du révérend, ce sont bien des démons, mais la mythologie d’Outcast est bien moins simpliste dans ce domaine qu’on pourrait le croire au premier abord. Ainsi, après une saison, il devient difficile de réellement comprendre l’origine de ces parasites qui prennent possession des habitants de Rome, mais on sait que Kyle partage une connexion avec eux. Il est cependant différent, puisqu’il est le fameux Outcast.

En tout cas, alors que le révérend Anderson réalise que son combat contre le Mal n’était pas la réussite qu’il pensait qu’il était avant l’arrivée de Kyle, ce dernier cherche la normalité. Les deux hommes se retrouvent liés, même s’ils ne veulent pas la même chose, car ils ont besoin l’un de l’autre pour accepter la réalité du monde violent qui leur fait face.

Si Outcast présente une forme d’horreur à travers un filtre fantastique, ce qu’elle nous propose est une explication à une violence trop réaliste qui n’a parfois pas assez de sens. A Rome, il est difficile de discerner ceux qui sont capable du pire, car les prétendus démons peuvent posséder n’importe qui. De la grand-mère à l’apparence innocente au tueur psychopathe, tous ne sont que des voisins à priori calmes et sans problème. En fait, ce son Kyle et Anderson qui sont progressivement installés dans le rôle des éléments perturbateurs alors qu’ils sont les bons de l’histoire.

Kirkman propose ainsi d’exploiter l’apparente normalité d’une ville américaine moyenne pour en faire ressortir son cœur noire et l’exposer au grand jour.

Naturellement, ceci prend forme en arrière-plan, car il s’agit bien de l’histoire de Kyle et de son combat pour retrouver la paix dans son existence. Alors que le révérend le tire dans une direction qu’il est réticent d’emprunter, nous le voyons soigner les blessures qui ont provoqué la division de sa famille.

En 10 épisodes, cette première saison d’Outcast examine ainsi la place de la violence dans le quotidien des américains. Cela se fait dans un style Southern Gothic qui est parfait pour le type d’horreurs que Robert Kirkman cherche à explorer. On y trouve donc de quoi frissonner à l’occasion, mais ce sont surtout les personnages tourmentés qui donne au récit une force et une sensibilité qui captivent réellement.

Pour rappel, une saison 2 d’Outcast a été commandée et, si vous êtes impatients, le comics est également disponible.

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