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Person of Interest : Harold Whistler, juré (4.14)

person of interest saison 4 blair brown - Person of Interest : Harold Whistler, juré (4.14)

La Machine s’arrange pour que Finch fasse partie d’un jury dans un procès pour meurtre. Reese revoit sa thérapeute pour découvrir qu’il arrive à la fin de ses séances obligatoires. Malgré les tentatives du duo de garder Fusco éloigné de leurs affaires, ce dernier s’en mêle alors que Zoe vient aussi apporter son soutien.

Après le grand huit que fut les derniers épisodes de Person of Interest, la série retourne à sa formule plus classique pour aider à souffler un peu.

Si Finch et Reese n’oublient ni Root, ni Shaw, Guilty les pousse à reprendre leurs activités ordinaires sans pour autant les isoler. Chaque perte entraine une remise en cause d’une forme ou d’une autre et dans le cas présent, il s’agit surtout de signifier l’importance pour les deux hommes d’être entourés.

C’est alors avec un certain plaisir que l’on voit Harold être obligé de faire son devoir de juré, puis Zoe sortir de nulle part pour venir les épauler. Paige Turco délaisse donc l’univers boueux de The 100 pour enfiler de nouveau les talons hauts de Miss Morgan avec un entrain communicatif. Sa dernière apparition remonte à Lady Killer (3.03), et si elle n’a qu’un rôle de soutien, elle apporte une énergie différente et un zeste de fraicheur à la dynamique en place. Après tout ce qui s’est passé, le sens de la répartie de Zoe est plus que bienvenu.

Si Finch se retrouve membre d’un jury, Person of Interest ne cherche pas vraiment à revisiter 12 hommes en colère. Pendant un cours temps, Harold fait le meilleur Henry Fonda qu’il a en lui, mais avec Guilty, il n’est pas question de fournir un twist à un scénario classique. L’univers judiciaire prend corps dans sa forme la plus basique, avant tout pour mettre en valeur l’angle psychologique. Pour cette raison, il faut bien dire que si l’affaire possède quelques rebondissements, les enjeux se situent définitivement ailleurs.

Le déroulement de l’épisode se montre très classique, avec des retournements de situations qui sont d’ailleurs beaucoup trop prévisibles pour créer un quelconque suspense. Reste les développements relationnels qui sont là pour remettre sur les devants la relation entre Finch et Reese, sans pour autant les isoler.

Le retour chez la psy pour le faux détective permet alors de verbaliser ce dont les deux hommes ont besoin, soit de connexion humaine pour continuer leur combat. Présente de manière plutôt aléatoire dans la série, Iris est celle à travers laquelle il est possible de découvrir une nouvelle facette de John, mais les récents évènements ont laissé peu de place pour cela. Les scénaristes n’ont donc pas oublié qu’ils ont mis en place une situation pouvant nous offrir de nouveaux développements pour le personnage qui ne s’est pas retrouvé sous les projecteurs sous un plan émotionnel depuis longtemps maintenant (depuis plus ou moins la mort de Carter) et que c’est le moment opportun d’y revenir.

Finch est quant à lui forcé de faire son devoir civique, se trouvant alors à être aux côtés du numéro de la semaine, une ancienne professeure incarnée par Blair Brown (Fringe). Femme touchante et concernée, sa culpabilité est là pour faire écho à celle qui peut habiter nos deux héros au sujet d’évènements sur lesquesl ils n’ont finalement pas vraiment de contrôle. Fusco mettant son nez dans les affaires de Reese rappelle aussi qu’il n’est pas à sous-estimer et qu’il occupe une place importante dans la série.

Person of Interest revient à ses fondements avec un épisode concentré sur un numéro de la semaine avec juste Reese et Finch, comme au bon vieux temps, épaulés dans le cas présent par Zoe à sa manière. Si l’intrigue manque de surprise, cela permet sans conteste de relâcher la pression après tout ce qui s’est passé et sur ce plan-là, c’est indiscutablement ce qu’il fallait.

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