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Séries Person of Interest Person of Interest – Wolf and Cub (1.14)

Person of Interest – Wolf and Cub (1.14)

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Person of interest 1x14 - Person of Interest - Wolf and Cub (1.14)

La Machine identifie Darren, un adolescent en fuite suite au meurtre de son frère, comme étant la prochaine cible. Reese lui met la main dessus avant qu’il ne soit trop tard et accepte de l’aider à retrouver tous ceux qu’il recherche. Will se rapproche de plus en plus de la Machine et Finch le surveille de près.

Si Reese n’est pas un policier, qu’est-il vraiment au final ? Comme il le fait remarquer, il serait temps qu’il trouve une réponse à cette question qu’on lui pose si souvent. Les scénaristes, eux, s’amusent ici à explorer les différentes options. Est-il un super-héros ? Puisqu’il n’y a pas besoin d’être en costume pour en être un, comme le suggère le vendeur de comic book ; il est peut-être un Ronin, un samouraï sans maître. Chacun peut choisir, le jeune Darren – le client de la semaine – s’oriente vers la seconde option, car cela colle à la vision qu’il a de Reese et de son exploitation de l’Art de la Guerre de Sun Tzu.

Quoi qu’il en soit, Reese se trouve un petit sidekick plus que motivé pour l’affaire du jour et part à la chasse aux meurtriers/raquetteurs qui règnent dans un quartier où la police tourne l’œil. On retrouve ici la bonne vieille thématique de la corruption qui est ponctuellement utilisée depuis le pilote et l’ombre d’Elias plane discrètement sur tout ça – sans que le nom soit pour autant cité.

Tout ceci est en tout cas très bien mené. Il y a peu de temps morts et l’utilisation de Fusco et Carter apporte un complément réellement efficace à un Reese plutôt en forme. Il est d’ailleurs marrant de voir les deux policiers jouer la discrétion en ignorant totalement qu’ils agissent dans le même sens. Cela finit tout de même par être un peu ridicule, mais ça n’enlève rien au second degré des dialogues.

À côté, nous avons Finch qui évolue légèrement en retrait. Ses problèmes informatiques se résolvent doucement, ce qui justifie l’éloignement, mais c’est avant tout une excuse pour lui offrir de la place afin que la storyline avec Will, le fils d’Ingram, trouve une conclusion. Il apparaitra alors que le but n’était pas de faire de Will une menace potentielle, car il est surtout question de creuser un peu du côté de l’identité réelle de Finch. Il semble alors clair que si on pouvait penser qu’il devenait de moins en moins mystérieux, ce n’était qu’une fausse impression. Et puis, dans l’ombre, on voit la Machine le protéger et, lentement, révéler ce que l’on pouvait supposer à son égard. Il se peut que tout cela se termine assez violement pour ceux qui entourent Finch. Dans ce sens, ce qui est réellement arrivé à Ingram se devine de plus en plus clairement.

Derrière son exploitation assez classique de la formule du show, Wolf and Cub est donc un épisode qui, comme ceux qui le précèdent depuis quelque temps, fait plus que servir une simple histoire de chasse aux criminels. Les détails sont importants, tout particulièrement les dialogues à double-sens qui sont stratégiquement parsemés au milieu d’une intrigue efficacement menée. Enfin, on peut noter que Jim Caviezel est désormais vraiment à l’aise dans son rôle et sa décontraction apporte un dynamisme qui permet à la série d’être encore plus énergique.

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