Si ce début de saison 6 de Power a beaucoup misé sur l’opposition entre Tommy et Ghost, il est indéniable que Tariq a su s’imposer comme étant un problème pour tout le monde. Après son « kidnapping » dans le précédent épisode, il est temps de l’admettre.
C’est donc ce qu’il se passe. James est comme souvent — quand il est question de son fils — incapable de réaliser sa responsabilité. Son approche est arrogante et il est bien le seul à croire que cela va fonctionner. Tariq n’en fait simplement qu’à sa tête et il faut attendre la fin de l’épisode pour que Tasha montre qu’elle ne l’a que trop bien compris.
Sa solution n’est pas celle qui lui permettra de recevoir le prix de la mère de l’année, mais elle a plus de chance de fonctionner que tout le reste. Cela dit, il faudra patienter un peu pour voir si elle a de l’avenir ou non.
En attendant, dès qu’il a une minute à lui, Tariq commet une nouvelle erreur… et il n’est pas le seul. L’un des soucis de cette saison de Power est que le réseau de Tommy ne ressemble à rien et ce n’est pas aidé par les idiots qui l’entourent. Ils vont à leur tour commettre un bon lot d’erreurs.
Là encore, ils ne sont pas les seuls. Tate les accumule. Comme Ghost, son arrogance est un problème, mais il est assez bien entouré pour s’en sortir. Malgré cela, il apparait que, comme une grande partie de ce qui se produit dans l’épisode, les scénaristes poussent juste un peu trop loin les mauvais côtés du personnage pour créer des complications.
Nous avons là un épisode qui a la lourde tâche de rebondir après deux intrigues consécutives qui ont été explosives. Il est question de remettre les choses à plat et cela se fait avec quelques twists exagérés servant à forcer un nouveau statu quo entre Tommy et Ghost. Bien entendu, il faut gagner du temps et étirer ce qui peut l’être alors que nous nous approchons de la pause.
Certaines storylines sont d’ailleurs maltraitées pour arriver à cela, comme celle de Dre et Saxe qui se répète une dernière fois avant d’être mise en pièce car elle est indiscutablement à bout de souffle. Toute la partie politique peine à être autre chose que du remplissage, même si cela n’est pas mal écrit. C’est simplement une intrigue qui parait appartenir à une autre série, mais avec le gang de Tommy qui ne cesse de réduire et les effectifs du procureur fédéral qui font de même, elle a clairement plus de place pour se développer. Il est cependant difficile de savoir où cela doit nous mener et il serait bien que cela change sans trop tarder.
Cet épisode de Power est donc assez inégal, mais on ne peut pas lui enlever le fait qu’il finit par entrainer l’histoire de Tariq dans une direction qui a du potentiel, et il était temps. Quant à Tommy et Ghost, on recule de nouveau pour mieux sauter… plus tard. C’est en tout cas un léger coup de mou qui était probablement nécessaire pour préparer la suite.