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Prison Break : Dans le désert (5.06)

prison break saison 5 episode 6 - Prison Break : Dans le désert (5.06)

Michael et co ont raté l’avion dans le précédent épisode de Prison Break. Ils doivent alors trouver un autre moyen de quitter le Yémen. Michael n’étant pas bon pour l’improvisation, c’est Lincoln qui a l’idée qui pourrait les sortir de l’impasse, à savoir retrouver Omar – le type qui les a arnaqués avec les passeports.

Le timing est excellent, car ce dernier s’apprête à partir pour Phaecia, une ville dans le désert dans laquelle le groupe pourrait bien prendre un bateau pour partir à tout jamais loin d’ici.

Ce sixième épisode de cette saison 5 de Prison Break se transforme en une sorte de course poursuite dans le désert avec notre groupe d’évadés faisant tout pour rester en vie et échapper à Cyclops qui est toujours déterminé à les éliminer.

Une telle situation est parfaite pour créer un certain suspense, si ce n’est que ces nouveaux épisodes ne brillent malheureusement pas pour sa surprenante exécution et sa tension à couper le souffle. Plus que la localisation – qui a participé sans aucun doute à créer un danger palpable –, on peut blâmer des adversaires sans charisme qui ennuie plus qu’autre chose.

Présentement, pour freiner Michael et les autres dans leur quête de liberté, l’équipe scénaristique a choisi de mettre Cyclops sur leur route. Cependant, celui-ci est aussi caricatural qu’inintéressant. Michael va même jusqu’à pointer le ridicule de cette obstination qu’il a à les pourchasser. La vengeance est un bon moteur à la base, mais cela parait assez stupide au vu de l’état du pays et des idéaux du personnage.

Cette saison 5 de Prison Break rencontre des difficultés à donner une véritable dimension à ses nouveaux personnages. Si Ja et Whip commencent vraiment à prendre forme, il est difficile de ne pas avoir envie de découvrir si oui ou non C-Note va encore jouer un rôle dans la suite et si Sucre va finalement avoir quelque chose à faire. Après tout, sa présence dans la reprise ne pouvait pas être que cela, juste une scène pour le personnage et basta ?

Cyclops est, quoiqu’il arrive, un ennemi temporaire – c’est un fait depuis son introduction. C’est quelqu’un qui est là pour compliquer la vie de Michael et c’est ce qu’il fait avec une efficacité limitée.

Le véritable danger devrait venir de Poséidon et de ses hommes de main – à savoir A&W et Van Gogh. Là encore, ni l’un ni l’autre ne parvient à captiver. Cela n’est pas aidé par une interprétation peu engageante de la part de Marina Benedict et Steve Mouzakis. À un certain degré, ils font du mieux qu’ils peuvent, mais il n’est par rare que l’un ou l’autre rencontre des difficultés à délivrer ses dialogues de manière convaincante.

C’est particulièrement visible avec A&W utilisant une connaissance au NSA pour obtenir ce qu’elle veut. Cette mise en scène existe avant tout pour que l’ennemi puisse rester connecté à Michael et continuer à mener son investigation – si on peut dire. Cependant, cela reste bien trop abstrait pour que l’on puisse s’investir dedans, sentiment exacerbé par le fait que l’on n’en a rien à faire de ceux qui sont concernés. Le moment venu, pas de doute que les quelques éléments importants seront reliés pour nous éclairer.

En attendant, Prison Break ne parvient pas vraiment à délivrer une course poursuite digne de ce nom dans le désert. L’idée était plutôt bonne, le lieu propice à créer du danger, mais l’exécution se révèle trop ordinaire et manque d’intérêt alors même que les choses devraient s’accélérer maintenant que nous sommes bien dans la seconde partie de ce revival.

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