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Pushing Daisies : une pincée de romance, de mystère et de magie

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Pushing Daisies saison 2 - Pushing Daisies : une pincée de romance, de mystère et de magie

Diffusée entre octobre 2007 et décembre 2008 sur ABC, Pushing Daisies bénéficie d’une nouvelle diffusion cet été en France sur NRJ12 ; c’est l’occasion ainsi de revenir sur la création de Bryan Fuller à qui l’on doit Wonderfalls, Dead Like Me ou la récente Hannibal.

Composée de deux saisons pour un total de 22 épisodes, Pushing Daisies raconte l’histoire de Ned, un pâtissier peu ordinaire : il possède le don de pouvoir ramener les morts à la vie pour une unique minute en le touchant une fois. Mais, l’équilibre entre la vie et la mort doit être respecté et s’il dépasse la minute, un être doit mourir à la place. C’est ce qui arrive quand Ned retrouve son amour d’enfance, Chuck, morte assassinée et qu’il ne peut se résoudre à la toucher de nouveau.

Tout au long de ces deux saisons, nous allons suivre Ned (Lee Pace) alors qu’il se débat avec son secret et son amour impossible pour Chuck. Résigné à ne pouvoir vivre une vie ordinaire, il se lance avec son ami détective privé Emerson Cod et aidé par son don dans la résolution de morts étranges, des meurtres le plus souvent. À cette existence déjà bien compliquée, il faut ajouter Olive, une employée follement amoureuse de lui, deux tantes agoraphobes et anciennes gloires de la natation synchronisée pour Chuck (Swoosie Kurtz et Ellen Greene) et une incapacité pour le pâtissier à toucher la femme qu’il aime. Ainsi, nous avons une image d’ensemble de Pushing Daisies.

La série repose sur un concept fort : la résurrection. Agrémenté de quelques contraintes, ce don qu’a Ned lui apportera autant de réponses que de questions. Malheureusement, presque aucune d’entre elles ne sera résolue à la fin, ce qui laisse une impression de superficialité dans le traitement de ce pouvoir. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir exploité en long, en large et en travers : avec Olive –interprétée par Kristen Chenoweth – à qui Ned ne peut rien révéler ; avec Emmerson (Chi McBride) qui se repose sur cela pour gagner de l’argent ; et bien entendu avec Chuck, incarnée par la charmante Anna Friel, qui doit construire sa vie autour de Ned.

En gérant trop simplement son concept, Pushing Daisies s’enferme dans un procedural qui peine à solidifier son propos et à diversifier ses histoires. On aura tout de même droit à une intrigue sympathique autour de l’identité de la mère de Chuck qui renforcera considérablement la place d’Olive et des tantes dans l’ensemble, ce qui n’est pas un mal tant elles portent sur leurs épaules l’humour de la série.

En parallèle, le show parvient à développer une histoire d’amour convaincante et d’autant plus forte qu’elle ne peut pas être vécue. Les bonnes questions sont posées quand il s’agit de leur avenir, rappelant sans cesse qu’une vie à deux leur est impossible, donnant à leur amour un capital sympathie énorme. Ils se construisent une histoire de conte de fées, dans un univers coloré sans pouvoir obtenir la fin heureuse qui va avec.

Enfin, Pushing Daisies sort du lot à l’aide d’une signature visuelle impressionnante qui s’apprécie au-delà des intrigues même si elle pousse parfois dans la surenchère. L’atmosphère de la série se révèle être un croisement entre Le fabuleux destin d’Amélie Poulainir?t=critictoo 21&l=ur2&o=8 - Pushing Daisies : une pincée de romance, de mystère et de magie et un film de Tim Burton, dotant les histoires d’une esthétique forte, faisant ressortir une ambiance de conte de fées.

Au final, si Pushing Daisies a offert trop d’intrigues décousues manquant assez souvent de saveur bien qu’elles se veulent originales, le show se démarque pour son atmosphère singulière et son histoire d’amour peu ordinaire.

Pushing Daisies est rediffusée sur NRJ12 à partir du dimanche 4 août à 14h15.