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Séries Autres séries Que vaut The Resident, l’autre nouvelle série médicale de la saison ?

Que vaut The Resident, l’autre nouvelle série médicale de la saison ?

resident serie - Que vaut The Resident, l’autre nouvelle série médicale de la saison ?

Les médecins arrogants sont légion sur le petit écran américain, avec le maintenant iconique docteur Gregory House qui est devenu une sorte de référence dans ce domaine.

Ils sont en tout cas nombreux dans The Resident, le nouveau drame médical de FOX nous venant d’Amy Holden Jones, Hayley Schore et Roshan Sethi. Et la seconde nouvelle série médicale de cette saison télévisuelle américaine, après The Good Doctor.

De quoi parle The Resident ?

C’est au fictionnel Chastain Park Memorial, hôpital d’Atlanta que le jeune résident Devon Pravesh (Manish Dayal) fait ses débuts. S’il a choisi cet établissement pour côtoyer le légendaire docteur Bell (Bruce Greenwood), c’est sous les ordres de Conrad Hawkins (Matt Czuchry) qu’il se retrouve. Et ce dernier est déterminé à lui apprendre la vie.

The Resident ne perd pas de temps à nous introduire à son environnement où passion et vanité marchent main dans la main pour mieux redéfinir la place et les rapports de ses personnages dès le second épisode. De docteurs qui ont du mal à se tolérer dans le premier épisode, Pravesh et Conrad travaillent ensuite presque trop en harmonie, soutenue par Nic (Emily VanCamp ), une infirmière dévouée et l’une des rares à ne pas se laisser consumer par son égo.

Entre mélodrame et horreur hospitalière

Au cours de ses 4 premiers épisodes, la série a montré une volonté de dépeindre la complexité du milieu médical en n’oubliant pas la partie financière et ce que la gestion d’un tel établissement implique.

C’est d’ailleurs lorsqu’elle explore l’angle monétaire dénué de tout sentimentalisme que The Resident révèle son plus gros potentiel. Chaque patient a un coût qui peut déterminer de son futur dans l’hôpital et des soins qu’on peut lui fournir. Et cela peut les mettre encore plus en danger que n’importe quelle opération.

Cependant, l’équipe créative préfère également un rythme soutenu à une véritable introspection sur les dérives du système de santé américain. On vogue dès lors entre le mélodrame un peu facile et les horreurs médicales où une fraction de seconde peut couter la vie et une fortune à l’hôpital.

Des médecins avec une attitude

L’équipe créative de The Resident n’y va pas par quatre chemins pour faire son point. Non dénuées d’un sens théâtral, les opérations chirurgicales, de la plus basique à la plus importante, se doivent d’être présentées à la fois comme des balades dans le parc pour ces pros du bistouri, mais également des procédures pouvant vite devenir fatales.

Pas de doute sur le fait que le personnel du Chastain Park Memorial a de l’attitude. De Conrad prêt à jeter des glaçons au visage d’une patiente au docteur Bell se passant la brosse à reluire dans le dos après une opération réussie, rien ne nous est épargné.

Ce genre de situation a de quoi exaspérer et amusé en même temps, une combinaison que semble embrasser The Resident.


Ce début de saison de The Resident nous introduit alors à une série qui en fait trop et pas assez à la fois pour fonctionner. Elle se disperse dans ses thématiques et sa représentation du milieu hospitalier, cherchant à la fois une sorte de forme de crédibilité sans pour autant abandonner le sensationnalisme et les clichés qui vont avec. Un mélange qui rend l’ensemble plus chaotique que nécessaire et bien plus difficile que prévu de déterminer quel genre de série médicale The Resident veut être.

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