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Séries Revolution Revolution – Nobody’s Fault But Mine (1.10)

Revolution – Nobody’s Fault But Mine (1.10)

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Revolution 1x10 - Revolution - Nobody's Fault But Mine (1.10)

Miles, Charlie, Aaron et Nora arrivent à Philadelphie où ils doivent temporairement se cacher. Seulement, leur arrivée en ville n’est pas passée inaperçue et Neville met un plan en place. Avec de nouvelles cartes en main, Monroe pousse Rachel à finir la construction de l’amplificateur.

Après un long voyage qui aura occupé les précédents épisodes de Revolution, Charlie et Cie arrivent à destination pour récupérer Danny. Nous arrivons aussi à la confrontation inévitable entre Miles et Monroe.

Toutefois, pour que les deux se réalisent, il va falloir provoquer les évènements. D’un côté, nous avons un groupe qui se trouve en plein du cœur du territoire ennemi et sans vraiment une once de plan sur ce qu’il faut faire ; de l’autre, nous avons Neville qui sait qu’ils sont là et prêt à passer à l’attaque. Kidnappings et menaces de mort servent donc à faire progresser une intrigue qui ne connait à aucun moment la montée en puissance nécessaire pour nous mener aux dernières images. Ce n’est pas tant que celles-ci scotchent au canapé (c’est en fait bien maigre), mais ce n’est pas pour cela que l’épisode ne devait pas se montrer plus ambitieux dans son exécution.

Ainsi, il faut reconnaitre que Neville capturant Charlie, Aaron et Nora leur facilite bien plus la vie qu’ils ne devraient l’imaginer – tout du moins, pour la première ; les deux autres s’en sortent grâce à Miles qui, pour l’occasion, s’est fait un ennemi pour la vie. Disons que si, avant, Neville obéissait aux ordres, maintenant, c’est personnel.  C’est une bonne chose en soi, car le face à face Miles/Neville se révèle plus crispant que celui entre Miles et Monroe.

Pour autant, l’épisode de Revolution réussit enfin à offrir au général suffisamment de matériel pour qu’il se montre moins unidimensionnel qu’à l’accoutumée. À l’aide de flashbacks mal insérés, nous avons le droit à un aperçu de l’amitié entre les deux hommes, ce qui aide alors à justifier les difficiles décisions qu’ils ont chacun à prendre quand ils sont l’un en face de l’autre. Il est dommage que cela arrive si tardivement, Monroe aurait pu se montrer moins caricatural précédemment si le show s’était intéressé à lui plus tôt. Après tant de temps, on peut aussi regretter une absence totale d’éléments de surprises, qu’il s’agisse des mots échanges ou de l’affrontement physique. Tout se déroule comme on pouvait l’imaginer à quasiment tous les niveaux.

Nobody’s Fault But Mine fonctionne avant tout car il s’appuie sur ce qui a été bâti durant toute la première partie de la saison. Sur ce plan-là, Revolution réussit à être satisfaisante, exploitant judicieusement les évolutions de ces protagonistes. Ainsi, Charlie se montre plus qu’entreprenante et débrouillarde – Mile a eu une véritable influence sur sa personne ; de son côté, Aaron aura le droit à son petit moment personnel quand il faudra allumer une bombe (ce qui nous renvoie directement à l’épisode Sex and Drugs – 1.06). Rachel, comme à l’accoutumée, en impose aisément, et aussi le droit à un peu d’action. Il est plutôt réjouissant de voir le personnage d’Elizabeth Mitchell enfin à l’air libre – cela ouvre des pistes intéressantes et une présence plus importante dans la suite de la saison.

Au final, cet épisode de Revolution délivre ce qu’on pouvait plus ou moins en attendre au vu de ce qu’elle nous a habitué jusque-là. La série entre en pause pour plusieurs mois, et il faut alors reconnaitre qu’il aurait été bienvenu d’offrir plus pour l’occasion – ne serait-ce qu’un cliffhanger réellement scotchant. Au moins, l’attente ne sera pas trop difficile.