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Séries Revolution Revolution – Pilot (1.01)

Revolution – Pilot (1.01)

revolution 101 - Revolution – Pilot (1.01)

Un blackout généralisé frappe la planète rendant obsolètes toutes formes de technologies (ordinateurs, voitures, batteries, etc.). Les gens sont forcés de s’adapter à un monde où des milices et des seigneurs émergent pour prendre le contrôle de certaines zones géographiques. 15 ans plus tard, Danny Matheson posséderait des explications à ce qui s’est passé et même la possibilité de rétablir le courant.

Créée par Eric Kripke (Supernatural) et produite par J.J. Abrams et Bryan Burk, Revolution prend place dans un monde post-apocalyptique qui se définit par son absence d’énergie. L’évènement qui a fait basculer la société a eu lieu 15 ans plus tôt, et depuis, le monde s’est réorganisé comme il a pu, avec la création de différentes communautés, de milices et de petits groupes bourrés de mauvaises intentions.

L’histoire de Revolution s’articule principalement autour des membres de la famille Matheson, le père possédant des informations sur ce qui s’est réellement passé et la possibilité d’inverser le phénomène. Ce n’est pas vraiment sur lui que le récit va se centrer, mais sur sa fille Charlie (Tracy Spiridakos), son fils Danny (Graham Rogers), puis son frère Miles (Billy Burke). Avec eux, il y a aussi Aaron (Zak Orth), un ancien exécutif de chez Google pour  le côté un peu geek, et Maggie (Anna Lise Phillips) pour la partie médicale. Le Captain Tom Neville (Giancarlo Esposito) nous est aussi posé comme la menace directe qui obéit à un homme haut placé.

Très vite, il est évident que Kripke est décidé à se reposer sur les poncifs du genre pour introduire son univers et ses protagonistes. Le drama familial est alors des plus rébarbatifs, mais l’épisode ne perdant pas trop de temps et allant continuellement de l’avant, on passe rapidement à autre chose, même si c’est pour se diriger vers l’évidence. Il n’y a certainement pas la volonté de surprendre, mais clairement de faire que tout soit le plus explicite possible, que ce soit dans la situation dans laquelle les personnages se trouvent ou les motivations de chacun. Bien entendu, il y a aussi des zones d’ombres et la mise en place d’une mythologie/intrigue fil rouge pour donner à Revolution un côté plus ambitieux.

Aussi basique que cela soit, Kripke possède une certaine maitrise qui évite justement de créer l’ennui. Revolution bénéficie en plus de la réalisation de Jon Favreau qui délivre des scènes d’actions efficaces et insuffle un rythme évident à l’ensemble.

Dans son registre, ce premier épisode de Revolution est très codifié, mais il profite d’une orchestration réussie et fournit tous les renseignements nécessaires. Bien entendu, il y a des clichés dont on se passerait fortement et encore plus dans un pilote (le passage de l’avion en étant un), mais l’ensemble se révèle divertissant.

Cette critique a déjà été publiée le 18 septembre. Revolution a fait ses débuts sur NBC le lundi 17 septembre.