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Séries Revolution Revolution – The Dark Tower (1.20 – fin de saison)

Revolution – The Dark Tower (1.20 – fin de saison)

Revolution saison episode 20 - Revolution – The Dark Tower (1.20 – fin de saison)

Monroe et Miles se font face, mais ils sont temporairement obligés de s’allier quand ils se font attaquer. Rachel est décidée à rétablir le courant et les connaissances d’Aaron se révèlent un atout dans son plan. Neville a pris les commandes de la milice.

Il était évident depuis un certain nombre d’épisodes que cette première saison de Revolution s’achèverait avec le retour du courant, mais cela ne signifiait pas qu’il ne devait pas y avoir quelques surprises – et un paquet de facilités scénaristiques.

The Tower est un lieu qui n’a pas grand-chose à offrir, semblant plus ou moins se résumer au niveau 12 – le seul qui a de l’importance. C’est là où veut se rendre Rachel et cela tombe bien, car il se trouve que le lieu a été sécurisé en grande partie avec un code informatique développé par Aaron – même s’il ne le savait pas. Cela illustre un peu trop le problème général de l’épisode qui prend des raccourcis peu inspirés qui affaiblissent l’ensemble. Après tout, pour la protection d’un tel lieu, on aurait pu croire que quelqu’un aurait payé une personne pour le code et non utiliser celui d’un autre.

L’épisode essaie donc par moment de rattacher les morceaux avec un succès limité, à l’image de la relation malsaine qui a été développée entre Miles et Monroe. Le premier, au moins, parait avoir revu ses priorités, préférant laisser son ennemi/ancien ami derrière lui pour se tourner vers ses proches qui sont en danger. Quoi qu’il en soit, rien ne résume mieux cette relation que les paroles de Tom Neville à Monroe :

Sir, I could never say this under your employ, but you have become foolish and erratic and you have a borderline erotic fixation on Miles Matheson. There, I said it. I feel better.

The Dark Tower semble justement exploiter la nature erratique et stupide d’un certain nombre de ces personnages pour arriver à ses objectifs. On se retrouve dès lors avec des figures passives (Jason Neville et à un certain degré Charlie), fanatiques (Randall), ou encore obsessionnelles (Rachel) pour que les évènements puissent prendre corps. La dose d’action est là pour éviter trop de questionnements, et cela donne en partie le change si on n’est pas trop regardant, malgré quelques orchestrations manquant singulièrement d’impact.

Cependant, pour sa fin de saison, Revolution semble remplir un carnet des charges qui enlève quasiment tout possibilité d’être surpris. Dans la check-list, on retrouve donc sans étonnement la mort de deux personnages. Malgré la sympathique que pouvait susciter l’une des personnes concernées, sa fin est malheureusement un peu trop à l’image de cet épisode qui ne réussit pas à créer une véritable intensité. Dans les deux cas, cela manque de pertinence narrative, ce qui est bien dommage.

La première saison de Revolution s’achève aussi en toute logique sur un cliffhanger qui promet une nouvelle situation pour la suite de la série avec des enjeux différents. Cela sonne comme une belle promesse, encore une, après une première saison qui aura eu plus d’une fois l’occasion d’évoluer mais qui aura eu la sale habitude de replonger dans ses travers.  On peut toujours espérer que l’apport de nouveaux scénaristes (Ben Edlund, Rockne S. O’Bannon) au sein de l’équipe apporte quelque chose de concret pour la saison 2. Revolution reste un show avec un potentiel qui ne fut que trop rarement bien exploité au final au cours de ces 20 épisodes.

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