Monroe lance une attaque dévastatrice sur ses ennemis qui met Charlie et Jason en danger. Aaron refuse d’abandonner Rachel, malgré l’état de sa jambe.
Revolution délivre un épisode plutôt mouvementé avec The Longest Day grâce à une violente attaque de Monroe qui est décidé à éliminer ses ennemis – tout particulièrement Miles.
C’est explosif dans le genre et il y aura pas mal de balles qui fusent pour rythmer l’ensemble. Côté action, The Longest Day est donc plus que satisfaisant en la matière et, après deux épisodes un peu faibles, la série retrouve aussi un certain dynamisme dans les rapports entre ses personnages.
Les flashbacks nous ramènent au temps où Rachel a été forcée de rejoindre Miles alors qu’il était le commandant général de la Milice et voulait rétablir l’énergie. Les échanges entre les deux ne sont pas ce qu’il y a de plus subtil en la matière, peu aidé par une intégration dans l’épisode qui manque de panache. Ces scènes servent en partie à expliciter la relation entre Miles et sa belle-sœur. À un autre niveau, il s’agit aussi d’offrir un champ de lecture différent à la grande thématique de l’épisode qui se repose sur les attaches (majoritairement familiaux) qui poussent les personnages à prendre autant les bonnes que les mauvaises décisions.
En la matière, Miles est donc un expert, avec un passé où les erreurs se sont accumulées ; le retour de Charlie dans son existence a permis de refonder à un certain degré une famille, dans laquelle Nora peine à savoir où elle se positionne. Pour autant, elle occupe une place, étant elle-même plus qu’attaché à Miles malgré les doutes qu’elle peut avoir et l’envie de se protéger émotionnellement. D’une certaine façon, les flashbacks offrent la possibilité de mettre en parallèle le Miles sans scrupule qui commandait les troupes et celui qu’il est maintenant, prêt à tout pour sauver Charlie.
Il agit alors en sorte de père pour Charlie, un rôle qu’endosse enfin Tom Neville avec son fils, Jason, malgré toutes leurs différences. The Longest Day se penche sans trop en faire sur leur relation alimentée avant tout de haine, mais qui trouve ici la possibilité de sortir de cette dynamique pour prendre une nouvelle direction – ce qui est plutôt bénéfique. L’épisode développe des liens entre parents et enfants qui sont plus que complexes et qui donnent le jour à des réactions qui ne sont pas forcément prévisibles.
Ils peuvent donc pousser à agir de différentes manières, comme le montre Rachel qui est simplement alimentée par une envie de vengeance, voulant éliminer Monroe plus que tout, quitte à laisser d’autres mourir autour d’elle. Elle prend des positions extrêmes face à Aaron qui ne partage pas les mêmes convictions qu’elle, loin de là. Rachel s’impose comme une femme particulièrement bornée, ce que vient aussi soutenir les flashbacks.
Elle est ainsi en grande partie aveuglée par ses désirs personnels au point d’en perdre certains repères, malgré la présence d’Aaron. Dans ce domaine, la série affirme de plus en plus la nature paranoïaque de Monroe qui entraine son isolement. La perte de ceux qui les entourent pousse les personnages dans des extrémités. Dans le cas de Monroe, on atteint un tout autre niveau, ce dernier ne faisant plus confiance à qui que ce soit.
The Longest Day se centre donc sur le conflit entre la République de Monroe et la Fédération de Georgia pour mettre en scène les rapprochements ou les éloignements qui se sont développés entre les différentes figures du show. Cela donne un poids certain à ce qui se passe et, avec quelques éléments imprévisibles, on obtient un épisode qui fonctionne bien d’un bout à l’autre.