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Séries Revolution Revolution – The Night the Lights Went Out in Georgia (1.14)

Revolution – The Night the Lights Went Out in Georgia (1.14)

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Revolution Saison 1x14 - Revolution - The Night the Lights Went Out in Georgia (1.14)

Miles se rend en Géorgie en compagnie de Nora et Charlie pour empêcher un des hommes de Monroe de déclencher une bombe nucléaire. Rachel reconnecte avec une ancienne figure de son passé dans sa quête pour rétablir le courant.

Qu’il s’agisse de Miles ou Rachel, Revolution se repose sur le passé des deux protagonistes pour les faire progresser chacun de leur côté. Par certains aspects, c’est légitime après toutes ces années qu’ils possèdent un réseau de connaissance – pour autant qu’on puisse le dire ainsi ; par d’autres, les scénaristes semblent un peu trop s’appuyer là-dessus pour parvenir à leurs fins par moment.

Rachel en compagnie d’Aaron se rend auprès de Jane, un arrêt obligatoire pour pouvoir rétablir le courant à The Tower. Cette dernière a le droit à une introduction plus que mémorable, qui apporte dès lors au personnage une prestance qu’il n’aurait possiblement pas eu autrement. Comme souvent, un dilemme moral va en ressortir, Jane ne fournissant pas à Rachel les informations qu’elle veut sur un plateau d’argent pour des raisons personnelles. L’épisode tire un peu trop sur la corde émotionnelle, se répétant d’ailleurs comme si cela pouvait donner encore plus de poids dramatiques à ce que va perdre Jane avec le retour du courant. Cependant, le temps imparti est trop court pour que cela fasse totalement effet, cette partie servant au final à faire miroir avec la situation familiale de Rachel – et la perte de son fils. Si au précédent épisode, Elizabeth Mitchell peinait à sonner juste, elle se montre au moins plus convaincante ici, même si son jeu manque un brin de subtilité.

De son côté, Miles quitte la République de Monroe pour se rendre dans la Fédération de Géorgie. Comme Charlie, c’est la première fois que l’on passe une frontière et il y a donc des raisons d’y mettre un peu de symbolisme. La série cherche à instaurer un climat différent, mais les routines du show prennent un peu trop le dessus. La différence majeure semble être le budget, la Fédération a des ressources. C’est dommage cependant qu’après tant de temps du côté de Monroe, le passage en Géorgie ne frappe pas un grand coup.

Peut-être que cela aurait été plus fort si Charlie avait vraiment joué un rôle, seulement c’est Miles qui se révèle être au cœur de l’action. Si The Night the Lights Went Out in Georgia s’articule un peu trop comme une énième étape, la conclusion de l’épisode apporte suffisamment de changements pour que cela ne soit pas le cas. C’est bel et bien cette fin qui donne à l’ensemble plus de pertinence, même aux développements de Miles.

Encore une fois, il retrouve une figure de son passé, un certain Alec qu’il a évidemment formé et dont il était plus que proche. Qui était Miles avant est souvent évoqué, occasionnellement illustré, mais on ne peut pas dire qu’on arrive à avoir une image précise de l’homme qu’on veut bien nous décrire. Des efforts sont donc faits pour changer cela ; cependant, ses actions auraient certainement plus de signification si on avait une idée de ce dont le Texas est capable. Cela doit symboliser quelque chose de terrible, mais la série ayant un sens du drama accentué, cela ne fonctionne qu’à moitié. Pour autant, entre le Miles d’avant et le Miles d’aujourd’hui, il n’y a pas grand-chose qui les sépare ; Billy Burke vend assez bien cette lutte intérieure qui semble presque continuelle pour éviter de redevenir la pourriture qu’il était avant. Surtout, la présidente de Géorgie Kelly Foster lui fait une proposition qui le rapproche encore plus de ce point dangereux qui pourrait le faire basculer.

Au final, cet épisode de Revolution fait donc évoluer ces deux intrigues. Rachel poursuit sa quête et Miles et Cie sont là pour contrecarrer Monroe le temps qu’il faudra. Cette situation est avant tout utilisée pour s’intéresser aux tourments des protagonistes qui cherchent à réparer les dommages qu’ils ont causé sous une forme ou une autre. La route est longue et douloureuse et le tout a le mérite de prendre place au cœur d’une situation qui évolue concrètement.