Entrepreneur à succès, George est désormais divorcé et s’occupe en donnant des cours du soir et en regardant la télévision. Encouragé par son oncle et son cousin, il décide de commencer à sortir un peu plus.
Voilà pratiquement 7 ans que sa sitcom ABC s’est achevée et George Lopez est donc de retour avec Saint George sur FX. Cette fois, il joue un riche mexicain divorcé qui vit avec sa mère et qui subit des pressions de toute part, car il est célibataire depuis un an et demi. Forcément, quand nous le rencontrons, il se décide enfin à tenter sa chance dans le monde mystérieux et dangereux des rencontres.
On ne peut donc pas dire que le pitch de base possède la moindre once d’originalité. La popularité aux États-Unis de George Lopez est de toute façon le seul véritable argument marketing du show. Il faut bien admettre que le comédien est fort sympathique, mais cela ne sera probablement pas suffisant pour justifier que l’on désire s’investir dans Saint George.
L’humour est assez mauvais, les dialogues étant écrits avec un manque étourdissant de finesse. La majorité des blagues tombent alors complètement à plat et tout le monde cherche un peu trop à en faire pour essayer de compenser – tout particulièrement David Zayas et Danny Trejo.
Pour ne rien arranger, les thématiques explorées dans ce pilote sont tellement classiques et usées qu’il ne semblait pas vraiment nécessaire d’écrire un scénario pour les explorer. En fait, on peut sérieusement se demander par moment s’il y en avait un, car certains passages paraissent improvisés et quelque peu désespérés.
FX savait clairement ce qu’elle faisait en programmant Saint George en compagnie d’Anger Management, les deux shows évoluent avec une paresse effarante dans le même registre de comédie et recyclent d’anciennes stars de sitcoms pour tenter d’exploiter ce qui reste de leur popularité d’antan. Ce qui les différencie se trouve au final au niveau de leur cible démographique.
Concrètement, si regarder ce pilote de Saint George n’est pas une torture en soi, il est difficile de se sentir suffisamment concerné au point d’avoir envie de rester devant l’épisode jusqu’au bout. La vacuité de l’ensemble n’a d’égale que le niveau déplorable des gags. Le résultat est donc sérieusement oubliable.