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Séries Scandal : Amour, trahisons et élection (5.15)

Scandal : Amour, trahisons et élection (5.15)

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Scandal Saison 5 Episode 15 - Scandal : Amour, trahisons et élection (5.15)

Le débat des primaires du parti républicain approche. Meelie s’apprête à affronter Susan Ross et Hollis Doyle dans ce qui s’annonce comme étant un spectacle sans pareil. La tension monte alors de tous les côtés.

Comme toujours, quand Scandal semble tourner une page – comme ce fut le cas avec l’épisode précédent –, il ne faut pas être surpris que les changements ne soient pas visibles immédiatement. En fait, après avoir remis en question l’état des relations au sein d’OPA, nous déplaçons notre attention vers les élections.

Tout ce cirque électoral présenté dans cet épisode — Pencil’s Down — est autant une manière de mettre en jeu certains personnages qu’une opportunité pour les scénaristes pour commenter sur l’actualité. Le problème étant que, d’un point de vue ou de l’autre, rien ne fonctionne de façon optimale.

Tout d’abord, il y a cet insupportable triangle amoureux qui se met enfin à imploser. Susan, David et Lizzie Bear ont tous été totalement desservis par cette affaire qui n’a fait que les rendre pitoyables. Le pire étant que, quand on fait le parallèle avec la représentation qui nous est offerte de Mellie, Susan en ressort réellement affaiblie. Aucun effort n’est fait pour qu’elle apparaisse présidentiable. Le twist serait qu’elle finisse par prendre les devants, mais il semble que cela ne se produira pas.

Les scénaristes de Scandal jouent avec leurs candidats pour tenter de camoufler leurs intentions, mais cela est quelque peu ridicule. D’ailleurs, du côté des démocrates, ce n’est pas mieux. On pourrait même dire que cela est pire. Le retour d’Edison Davis (Norm Lewis) est une bonne surprise au point de départ, mais la manière avec laquelle il est utilisé change rapidement la donne.

Dans tous les cas, personne ne sort réellement grandi de Pencil’s Down. Entre les révélations sur le plan de Papa Pope qui pousse Olivia à faire des choses qui lui déplaisent et les candidats qui se trahissent eux-mêmes ou qui découvrent que quelqu’un le fait pour eux, le message semble être qu’il ne faut pas avoir peur de se salir quand on fait de la politique. Rien de bien original, puisque c’est globalement ce qui fait fonctionner Scandal depuis ses débuts. La différence étant que la majorité des personnages cherchent à se maintenir à un niveau moral honorable, mais ils sont tous forcés de se rabaisser.

C’est un angle intéressant, mais son exploitation ne mène ici à rien de véritablement probant. Olivia a perdu depuis trop longtemps son fameux chapeau blanc pour que cela apparaisse un peu frais. Le contexte change, mais il y a quelque chose de trop routinier dans la structure de l’histoire pour se laisser porter par ce qu’elle nous dit.

Concrètement, Pencil’s Down parait chercher à poser des enjeux devant nous accrocher avec des twists qui devraient nous surprendre, mais un manque notable de spontanéité teinte l’ensemble. Le résultat final est un épisode de Scandal relativement correct, mais qui passe à côté de trop de choses pour être réellement palpitant.

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