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Séries Scandal : Le Prédateur (6.06)

Scandal : Le Prédateur (6.06)

Scandal Saison 6 Episode 6 - Scandal : Le Prédateur (6.06)

Bien que tout nous laissait penser que l’identité du meurtrier de Frankie Vargas était le grand mystère de cette saison 6 de Scandal, voilà qu’elle est révélée alors que nous ne sommes pas à mi-parcours.

Il y a cependant un twist. L’énigme de cette saison n’était finalement pas qui appuyait sur la gâchette, mais l’identité du commanditaire. Cela dit, la plus grande surprise ici est surtout qu’un épisode dédié à Papa Pope soit d’assez bonne facture.

La formule est désormais claire. On passe d’un suspect idéal à un autre, découvrant à chaque fois une partie différente de la même histoire. Chaque nouveau point de vue apporte son lot de rebondissements et de révélations surprises qui permettent de jouer avec la perception que l’on a des personnages pour mieux les explorer.

Si cela tomba à plat avec Jake Ballard, on ne peut heureusement pas en dire autant au sujet du père d’Olivia. Pourtant, dans son genre, il ne paraissait plus vraiment avoir grand-chose à nous proposer. L’originalité ici est donc d’aller à contre-courant et de lui donner ce que l’on n’attendait pas, un intérêt romantique qui devient immédiatement une faiblesse à exploiter.

Tout débute dès lors au moment où Eli se voit offrir un nouveau travail dans son domaine de prédilection — la paléontologie — par son amour de jeunesse. Naturellement, on apprend sans tarder qu’il s’agit d’une couverture et l’on peut ainsi découvrir comment il est entré en contact avec celle qui lui donnait des ordres dans le précédent épisode.

Scandal n’est pas une série connue pour faire dans la finesse, en particulier quand il est question d’Eli Pope. Cet épisode 6 ne changera pas cela. Malgré tout, il faut admettre que si Joe Morton en fait des tonnes au début, on évite tout de même l’habituel monologue interminable et l’acteur finit par avoir du matériel plus intéressant au fur et à mesure que l’étau se resserre autour de son personnage.

Bien entendu, l’idée étant ici de nous montrer un Papa Pope à contre-emploi et il est difficile de ne pas se remémorer ses discours sur le fait que Command est tout puissant. Il y a alors quelque chose d’aussi ironique que tragique à toute cette situation. Dépasser cela demande un peu d’efforts, mais voir Eli pris au piège est quelque peu désarmant et cela l’humanise d’une manière inattendue.

Les scénaristes de Scandal cherchent visiblement comment recycler des personnages qui sont en bout de course. Avec Jake Ballard, ce ne fut pas convaincant, mais le résultat avec Eli Pope est bien plus satisfaisant et cela nous donne un épisode presque atypique.

Cela dit, il est difficile de passer outre l’aspect répétitif qui s’affirme d’un épisode à l’autre et qui finit par sérieusement alourdir la narration. Certes, cela est inhérent à la formule de cette saison 6, revisiter la même histoire demande des points de repère pour que l’on situe où les évènements se place chronologiquement parlant. Malgré ça, on peut espérer que, maintenant que l’on nous a révélé qui a tué Frankie, on va arrêter de regarder en arrière pour explorer ce qui vient après le moment où Cyrus a été innocenté.

Concrètement, Papa Pope ferme la boucle de façon convenable et il est temps pour Scandal de recommencer à aller de l’avant.

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