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Séries Six : les NAVY Seals entrent en action (Pilote)

Six : les NAVY Seals entrent en action (Pilote)

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Ayant fait ses débuts dans le monde de la série scriptée avec Hatfields & McCoys et trouvait un succès viable sur la durée avec Vikings en 2013, History aura continué son chemin en proposant quelques productions à l’occasion sans vraiment faire de bruit.

La chaine attire un peu plus l’attention avec Six. Cette création de William et David Broyles s’intéresse au fameux Navy SEALS en se focalisant sur une mission de sauvetage avec un membre de ce corps d’élite au centre des enjeux.

Sur papier, il y a des choses à dire sur le sujet tout en assurant un minimum de scènes d’action. En pratique se pose la question de savoir si Six peut ajouter quelque chose de plus à ce qu’aura fait The Unit : Commando d’élite pendant 4 saisons — centrée sur les Delta Force, l’autre unité d’élite de l’armée américaine chargée de missions antiterroristes.

Le premier épisode de Six nous introduit alors à une série sur les Navy SEALS qui offre une place de choix au drame familial. Si tout commence par une mission qui ne se passe pas très bien, un bond dans le temps se charge de nous plonger dans un quotidien d’une banalité déconcertante.

La série peut au moins compter sur Walton Goggins pour susciter un minimum d’intérêt dans la peau de Rip Taggart, ancien leader du corps d’élite qui maintenant travaille en Afrique. L’acteur profite du peu de temps qui lui est imparti pour nous introduire à un personnage brisé et imbibé d’alcool, mais qui sait toujours comment faire son travail. En somme, il opte pour une approche légèrement plus subtile que ce que le reste tend à nous offrir.

Les autres Navy SEALS — ses anciens collègues — ont quant à eux plus de mal à réussir à rendre attractif le matériel qu’on leur fournit. Six utilise son premier épisode installer des enjeux personnels pour ses membres qui ont pour effet d’en faire des personnages plus stéréotypés que voulu. Si le but est d’aller au-delà du métier pour nous signifier que derrière l’uniforme se trouve toujours des hommes comme tout le monde, cela ne veut pas dire qu’il faille embrasser tous les clichés du genre possible.

De Ricky « Buddha » Ortiz (Juan Pablo Raba) qui s’apprête à prendre un job mieux payé pour sa famille à Joe « Bear » Graves (Barry Sloane) en membre loyal envers et contre tout, en passant par le nouveau de l’équipe (Juan Pablo Raba), Six peine à leur offrir quelque chose qui pourraient aider à voir au-delà de ce qu’ils sont censés représentés.

Cet épisode d’introduction souffre alors de ne pas réussir à laisser entrevoir dans quelle direction Six pourrait aller qui mériterait qu’on y consacre plusieurs heures — petite révélation finale comprise. L’épisode enchaine les éléments narratifs familiers, développe des rapports conflictuels stéréotypés et souffre au passage d’être trop didactique.

Le premier épisode de Six rencontre des difficultés à convaincre avec son traitement conventionnel servant à nous introduire les enjeux. L’ensemble est bien trop codifié pour réussir à se démarquer et susciter la curiosité nécessaire pour donner envie de revenir.

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