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Smash – Pilot (1.01)

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Smash Pilot saison 1 episode 1 katherine mcphee - Smash - Pilot (1.01)

Bien qu’elle a promis à son mari de prendre une année sabbatique, Julia et son partenaire d’affaires Tom Levitt ont une nouvelle idée pour une comédie musicale à Broadway et il s’agit de Marilyn Monroe. Le projet se monte rapidement avec la productrice Eileen Rand se montrant plus qu’intéressée et le réalisateur Derek Willis rejoignant le groupe. Pour Karen Cartwright et Ivy Lynn, Marylin pourrait bien être le moyen de décrocher un rôle d’importance.

Smash, une création de Theresa Rebeck, est une série musicale qui est là pour dépeindre les coulisses d’une pièce musicale de Broadway. Pas n’importe quelle pièce, vu qu’il s’agit de mettre en scène Marilyn Monroe. Le tout sur des compositions de Marc Shaiman et Scott Wittman – le duo ayant travaillé sur Hairspray en 2002 et Catch Me If You Can en 2009 à Broadway, bien évidemment.

Dès sa scène d’ouverture sur « Over the Rainbow », Smash démontre qu’elle va avoir du mal à séduire ceux qui ne sont ni clients de Marilyn, ni de Broadway. Ce n’est pas un pré-requis pour se lancer dans l’univers de la série, mais cela aide, au moins pour ce pilote, a faire preuve de plus d’indulgence.

Il faut dire que Smash expoe son environnement en empruntant les plus vulgaires raccourcis. Certes, des fois, les choses vont bien vite, mais le but de cet épisode est surtout ne nous conduire au face à face de deux Marylin au détriment d’une meilleure cohésion pour la construction de la pièce. Ni Julia (Debra Messing), ni Tom (Christian Borle ), nos compositeurs, ne sont des débutants dans le métier, mais ils semblent prendre le moins de précautions possible et ne décrochent pas leur téléphone pour s’informer ou simplement élargir leur champ d’action. C’est ainsi qu’Angelica Huston dans la peau de la productrice Eileen Rande se jette sur le projet pour promettre bien des problèmes financiers par la suite et que Jack Davenport dans celle du réalisateur Derek Willis est imposé – au moins, on sait qu’il est libre.

Pendant ce temps-là, Karen Cartwright (la chanteuse Katharine McPhee) et Ivy Lynn (Megan Hilty) rêvent de paillettes et sont destinés à se battre pour être Marilyn Monroe. Si la seconde réussit facilement à toucher et possède un bagage artistique suffisant pour convaincre, la première nous est introduite comme une révélation qu’il faut accepter car il en a été décidé ainsi – qu’importe ce que l’on peut en penser.

Si tout ceci n’était pas suffisant, l’épisode est chargé en éléments sur la vie privée de la plupart de ses protagonistes qui nous sature d’informations entre les morceaux musicaux – qui ne sont pas vraiment mon genre, mais certains y trouveront sûrement leur compte.

Dans son registre, Smash fait approximativement ce qu’on peut attendre d’elle, en offrant un pilote surchargé en informations et trop précipité, mais qui met bien en avant ses intentions et la façon dont le sujet va être traité.

Cette critique a été publiée une première fois le 18 janvier 2012.