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Sons of Tucson – Pilot (1.01)

sot 101 - Sons of Tucson - Pilot (1.01)

Ron Snuffkin est engagé par Brandon, Gary et Robby Gunderson, pour être leur père. Bien que cela sonne plutôt étrange, Ron accepte, car il a un gros besoin d’argent et qu’il n’a pas une conscience trop présente. Cela va tourner plutôt bien et le job finira par devenir à plein temps.

L’été dernier, le Pilot Pré-air de Sons of Tucson n’avait pas vraiment convaincu. Depuis, il a été refait, principalement parce qu’une partie du casting a été changé, à savoir, deux des enfants. Cette version finale reprend plus ou moins le même scénario, mais s’offre un montage plus dynamique et quelques légers changements qui rendent le tout plus efficace.

Tyler Labine est donc Ron Snuffkin, un personnage à la morale douteuse qui est toujours prêt à se lancer dans un coup fumeux tant qu’il y a de l’argent pour lui au bout, mais qui possède quand même un fond pas trop mauvais. Oui, c’est approximativement la description d’un rôle typique pour Labine qui ici se contente de faire ce qu’il fait toujours. Ceux qui n’aiment pas l’acteur savent donc déjà que ce n’est pas la peine de regarder.

Ron travaille dans une grande surface, vit dans sa voiture, et est endetté. Donc, quand les trois Gunderson débarquent dans sa vie, il trouve leur proposition un peu trop tordue, mais ne peut pas vraiment refuser.

L’univers de la série est légèrement excentrique, suffisamment en tout cas pour que l’on adhère à ce qui se passe sans chercher à y trouver quelconque crédibilité. C’est surement mieux ainsi, car l’aspect comique n’est pas handicapé par la lourdeur de certains passages. D’ailleurs, niveau humour, le Pilot s’appuie sur l’urgence de la situation pour lancer de manière presque aléatoire des éléments qui peuvent tout faire dérailler. Cela ne fonctionne pas toujours, mais on passe vite à autre chose de toute façon.

Donc, ce premier épisode est très énergique et offre une mise en place de l’intrigue assez complète. Ce n’est pas très subtil, mais ça n’essaie pas de l’être, comme ça on sait à quoi s’attendre. Le résultat final est convenable – supérieur au PréAir –, mais il ne faudra clairement pas exiger grand-chose de Sons of Tucson. Si elle délivre sa dose de fun minimum chaque semaine, ça sera déjà bien.

Le générique

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