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Star Trek Discovery : Sauvetage à haut risque (2.01)

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Star Trek Discovery Saison 2 Episode 1 - Star Trek Discovery : Sauvetage à haut risque (2.01)

L’équipage du Discovery est de retour pour de nouvelles explorations ou, pour être plus juste, pour affronter une nouvelle menace. Néanmoins, celle-ci n’est pas encore là et la saison 2 de Star Trek Discovery débute avec une mission de sauvetage.

Cela n’empêche pas ce season premiere de suivre la même approche que le pilote. Nous avons dès lors un épisode qui ressemble plus à un blockbuster qu’à un épisode de Star Trek. Il faut dire que c’est Alex Kurtzman qui est à la réalisation et il prend en charge la production de cette saison 2, ainsi que la scénarisation – d’ici quelques épisodes.

Kurtzman est un des architectes du revival de Star Trek au cinéma. Il travaille avec J.J. Abrams depuis longtemps (Alias) et il ne faut donc pas être surpris que l’on se retrouve avec un MacGuffin tout rouge, puisque c’est en quelque sorte un élément récurrent dans l’univers des productions Bad Robot.

Quoi qu’il en soit, il y a quelque chose de rouge qui envoie des signaux et qui disparait après. L’USS Enterprise, de retour de sa mission d’exploration de cinq ans qui lui a fait manquer la guerre, est stoppée en cours de route. Le capitaine Pike (Anson Mount) monte alors à bord du Discovery et prend les commandes. La destination est un des signaux rouges, mais l’équipage se retrouve plongé au cœur d’une situation critique dans un champ d’astéroïdes avec un vaisseau disparu de la Fédération qui s’est écrasé et qui se dirige vers un pulsar.

Rapidement, Michael, Pike et deux autres membres de l’Enterprise se lancent dans un grand huit spatial qui nous mène à Tig Notaro – la comédienne joue ici une ingénieure de Starfleet – qui fait un peu d’humour avant que l’on ait le temps de reprendre notre souffle.

Cette saison 2 de Star Trek Discovery a beau revenir avec un épisode légèrement plus long (1h pleine), mais le temps passe vite. Il faut reconnaitre que, quand la série passe en mode blockbuster, elle sait délivrer de l’action, du suspense et de gros effets spéciaux. Bien entendu, la première saison nous a appris que ce n’était que le début et que la suite allait vite mettre tout ça de côté pour une approche plus traditionnelle – mais jamais vraiment en accord avec la philosophie Star Trek.

Quoi qu’il en soit, tout ceci n’est qu’un point de départ qui est noyé dans une exploration de la relation entre Michael et Spock. À coup de flashbacks qui deviennent sans tarder répétitifs et de dialogues qui ne sont pas totalement explicites, on nous pose les bases de cette histoire de famille complexe. Les connexions avec la série originale ont toujours été un peu poussives, mais on peut compter sur l’équipe de Discovery pour ne pas s’en soucier.

En bout de course, cette reprise sert donc à lancer cette saison 2 de Star Trek Discovery dans une nouvelle direction. On nous vend un potentiel ennemi ; on nous offre du mélodrame familial ; et on nous introduit à une nouvelle dynamique dans laquelle l’humour est quelque peu forcé. On nous promet aussi de l’aventure avec des risques, mais du fun. À croire que les scénaristes cherchent à rectifier le tir après les critiques de la saison 1, mais ne sont pas vraiment confortables pour l’instant avec cette approche.

On verra rapidement quand le calme sera revenu s’ils sont vraiment capables de délivrer ce qu’ils nous vendent ici. Pour le moment, nous avons donc un retour haletant qui en met plein la vue et qui ne fait que dessiner une route à suivre pour les personnages.