Une semaine après les funérailles de leur père, Sam trouve, sur un téléphone à son père, un message d’une certaine Ellen qui lui proposait son aide. Les frères Winchester partent à sa rencontre. Sur place, il rencontre Ash qui leur propose d’étudier les papiers de John afin de trouver un moyen de débusquer le Démon. En attendant, Ellen leur propose une chasse, un clown tueur.
Les chasses reprennent, même si celle de cet épisode est plus un prétexte pour remettre les frères sur leurs jambes et leur permettre de parler. Ils ont tous les deux beaucoup de mal à exprimer leurs sentiments face à la mort de leur père. D’un côté, Sam se sent coupable et décide de suivre ce que son père aurait voulu – une chose qu’il refusait de faire. De l’autre, Dean, qui prétend que tout va bien, se cachant derrière sarcasmes et fatalismes.
Cette partie de l’histoire est plutôt bien écrite, ne trahissant pas les personnalités de chacun des frères, et permettant ainsi d’offrir une vision assez réaliste de leurs sentiments. Mais l’épisode ne se résume pas à ça. Nous allons faire la connaissance d’Ellen, de Joe, sa fille et d’Ash. Tous font partie du milieu de « hunters », un univers qui était, jusqu’ici, resté peu exploité – à l’exception de la participation fréquente de Bobby. À ce niveau de la saison, on se doute bien qu’Ellen & co. reviendront. Le fait que ce soit assez explicite permet de ne pas trop s’arrêter sur le peu de développement que cette introduction donne aux nouveaux personnages.
Avec tout ça, il ne faudrait pas oublier le clown. Je partage avec Sam un certain dédain pour ce type de personnage, ce qui donne un certain plus à en voir un passer à la casserole, ou plus tôt, se faire chasser à coup de fusil à canon scié. Certes, cette enquête n’est pas la plus complexe qui soit, mais le suspens et les rebondissements fournissent le minimum exigé pour satisfaire.
Ce second épisode remet la saison sur les rails, introduisant de nouvelles idées, même si les enjeux de la saison restent à affiner. Par là, il faut bien comprendre que la chasse au « démon aux yeux jaunes » est toujours ouverte, mais que l’on reste dans le vague au niveau du comment, du quand et du où. Tout un contexte à définir, donc.