Après trois morts suspectes dans un pénitencier, Sam et Dean se débrouillent pour s’y faire incarcérer afin de mettre un terme aux agissements du fantôme tueur. L’agent Henrickson va venir compliquer l’affaire, poussant les frères à agir plus rapidement que prévu.
Après un trip hollywoodien proche de ce qui pourrait s’apparenter à des vacances chez les Winchesters, les deux frères reprennent les affaires à haut risque. Enfin, en apparence, car Hollywood Babylon ne va pas paraître si éloigné que ça. En effet, ça commence de manière assez sombre, prison et mort obligent, mais quand les hunters se font arrêter, Dean prend ça plutôt à la rigolade, balançant une référence à Zoolander.
Par la suite, il ne va pas vraiment changer le ton, se sentant comme un poisson dans l’eau au milieu des autres prisonniers. Pour Sam, ce n’est pas la même chose, et on retrouve ainsi la même ambiance que l’on avait dans le précédent épisode, sauf que cette fois, l’enquête va se révéler bien plus sérieuse, et les morts, moins comiques.
C’est surement ce savant mélange qui va donner l’impression que l’épisode est bien trop court, ou, au moins, qu’il passe beaucoup trop vite. Il y a quelques fausses pistes, un peu de surprises, de la baston, et donc, de l’humour. À cela, on ajoute l’agent Henrickson qui vient faire travailler la mythologie de la série, et ajouter un peu de tension.
Bref, Folsom Prison Blues n’a pas beaucoup de défauts, sauf peut-être celui d’être par moment trop décontracté, ce qui diminue l’impact de certains rebondissements dramatiques.