Sam et Dean enquêtent sur la mort étrange d’une femme qui se serait fait fouetter par un démon dans une église. Bien entendu, quand ils arrivent sur place, ils réalisent qu’aucun démon n’est impliqué, mais ils ignorent également ce qui est responsable de ce meurtre.
Retour aux bases dès le quatrième épisode dans cette saison 12 de Supernatural qui est bien moins marquée par le changement que l’on aurait pu le penser. Il faut dire que les nouveaux showrunners sont depuis tellement longtemps sur le show qu’il n’y a rien d’étonnant à constater que la continuité est de mise, et ce, même avec le retour de Mary.
Nous n’avons donc ici que Sam et Dean qui se lancent dans une chasse. L’idée est visiblement de faire le point après tout ce qui a changé ou, au moins, d’encourager Dean à laisser sa mère prendre un peu de temps pour s’acclimater à sa seconde vie. Pour ce faire, on nous sert un mystère qui n’en est pas totalement un, car les rappels du début d’épisode ont quelque peu spoiler la révélation de l’histoire.
C’est un peu dommage, car l’ensemble fonctionnant en mode automatique, un petit twist de plus aurait certainement pu élever le tout, ne serait-ce qu’un minimum. L’intérêt de l’intrigue réside alors dans les passages où Sam et Dean font le point sur ce qui ne va pas. C’est peu, mais cet épisode 4 ne manque pas non plus d’humour à l’occasion et il a le mérite d’avoir une thématique.
Certes, parler une fois de plus de « la famille » n’a rien d’original dans Supernatural. Aucun sujet n’a été à ce point épuisé dans la série. Cela dit, le retour de Mary permet aux Winchester d’explorer un nouvel angle.
Là encore, c’est bien peu et il est alors difficile de ne pas avoir l’impression que cet épisode n’est là que pour calmer le jeu. C’est en quelque sorte comme si l’équipe créative reconnectait avec sa routine pour se recentrer sur le cœur du show après l’introduction de Mary et le début de la chasse à Lucifer – qui est malheureusement absente ici aussi.
Cela dit, quand on voit la dernière scène qui rappelle rapidement que les Men of Letters britanniques sont toujours dans le coin, on pourrait presque penser que c’est justement pour cette conclusion que tout l’épisode a été conçu.
Concrètement donc, c’est du Supernatural basique et relativement correct, bien que globalement anecdotique. Après autant de saisons, on peut féliciter le fait que ce type d’épisode reste efficace dans son exécution, malgré qu’il ne fait qu’employer des cordes usées. C’est à ce stade ce qui fait que la série tient la distance. Cela n’efface pas qu’avec le duo Castiel/Crowley, Mary et les Men of Letters, on peut simplement espérer quelque chose d’un peu plus frais.