Sam, Dean et Bobby doivent décider d’un plan d’attaque maintenant que Lucifer est sur Terre. Le prophète Chuck leur envoie un message, mais entre les démons et les Anges, les frères Winchester ne savent plus où aller.
On reprend où on avait laissé, après un petit air d’AC/DC, juste le temps de se remettre dans le bain et de comprendre ce qui se passe, même si, pour le coup, ça ne va pas être évident, Sam et Dean se retrouvant inexplicablement dans un avion…
Castiel est mort jusqu’à ce qu’il revienne, car bon, on ne peut pas être régulier dans une saison si on n’est pas dedans. C’est un petit faux suspens qui ne fonctionne pas d’une certaine manière, donc, cependant le retour de l’ange fait son effet, et c’est déjà ça. Mais je grille un peu les étapes, car entre temps, nous avons eu le droit à d’autres retours, et à une arrivée.
L’arrivée, c’est celle de Lucifer. Il lui faut un hôte consentant et il va finir par s’en trouver un. Forcément, sinon il n’y aurait pas de problème. Ce qui est dommage, c’est que cette storyline use des codes de la série pour gagner du temps, comme un peu tout l’épisode en fait.
Ce n’est pas qu’il n’y a rien d’intéressant, bien au contraire, mais cette reprise se disperse beaucoup, ce qui fait que pas mal de passages fonctionnent très bien de manière indépendante, que ce soit la fan hystérique, le retour de Meg ou le fameux comeback de Castiel, mais le tout combiné manque cruellement de direction et cela n’est pas aidé par l’état de la relation entre les Winchester Bro.
En gros, Dean essaie de pardonner la trahison de son frère, mais pour y parvenir, il préfère tout simplement d’éviter la discussion. Comme on le connait bien, on n’est pas surpris de se retrouver finalement avec une scène dans laquelle il finit par lâcher ce qu’il pense. Une façon de jouer avec cette relation fraternelle qui répond à une grosse attente de la part d’une partie des fans, mais qui aurait vraiment gagné à ne pas être à ce point mise en scène.
Bref, un peu d’Ange et de Démons, l’arrivée de Lucifer, de l’action, des blessées, une bonne grosse dose de pessimisme (sur fond d’Apocalypse, le contraire aurait été surprenant). C’est tout ce qu’on attendait. Ça a un certain panache par moment, même une légère touche d’humour qui est bienvenue, mais ça manque un peu de cohésion et d’énergie, en particulier sur la fin. Il aurait peut-être fallu opter pour une approche plus spectaculaire qui aurait donné à cette Apocalypse plus de gravité, car pour le moment, il s’agit surtout de mots. Tout le monde en parle, mais ça ne parait pas encore concret. Quoi qu’il en soit, la saison est lancée et les enjeux n’ont jamais été aussi élevés.