Aller au contenu
Bilans de Saisons Switched at Birth : un bon début de saison (Saison 3 – épisode 1 à 11)

Switched at Birth : un bon début de saison (Saison 3 – épisode 1 à 11)

Switched at Birth saison 3 partie 1 - Switched at Birth : un bon début de saison (Saison 3 – épisode 1 à 11)

La dernière année au Lycée commence pour Bay et Daphné alors que Carlton a ouvert ses portes à de nombreux élèves entendants venant des quartiers défavorisés de la ville créant de nouvelles tensions. Daphné doit également commencer ses travaux d’intérêt général dans une clinique gratuite tandis que Bay suit des cours supplémentaires sur l’art à l’université.

Les vacances scolaires sont finies pour nos héroïnes de Switched at Birth qui entament maintenant leur dernière année de lycée. Mais le Carlton qu’elles ont connu a subi de grands changements avec l’intégration de nouveaux élèves entendants issus des quartiers défavorisés. Rapidement les différences physiques et sociales deviennent évidentes et la tension monte entre les élèves. Encore une fois, la série aborde de front les différents handicaps que des enfants peuvent rencontrer même si l’introduction parait un brin poussive et que les stéréotypes sont nombreux. C’est en tout cas, le terreau parfait pour qu’une nouvelle amitié commence entre Daphné et Sharee (Bianca Bethune), une nouvelle venue.

Car suite à l’affaire Coto, Daphné est toujours à la recherche du pardon de John et pense qu’elle le trouvera par le biais du sport. Avec l’aide de Toby, comme entraineur, elle monte une équipe d’hockey sur gazon et convainc Bay et Sharee de participer. Si son intention est louable, les résultats seront pourtant loin d’être à la hauteur de ses espérances. On peut alors regretter que les scènes d’entrainement soient loin d’être réalistes gâchant grandement le visionnage. La palme revenant au personnage de Bay qui est la moins crédible de toutes alors que Toby s’inscrit bien plus facilement dans le fil scénaristique.

Enfin, Switched at Birth ne serait pas une série familiale si on n’abordait pas les coups de cœur de nos héroïnes. Tout d’abord avec Daphné qui effectue ses travaux d’intérêt général dans une clinique de soins gratuits et qui ne tarde pas à tomber sous le charme de Campbell. RJ Mitte (Breaking Bad) interprète cet étudiant en prépa-médecine, handicapé suite à un accident de snowboard ; David Castenada prête quant à lui ses traits au personnage de Jorge, un infirmier, qui participera au triangle amoureux que le show va nous servir pendant de trop nombreux épisodes. Avec son indécision dans ses relations sentimentales naissantes, Daphné nous offre également un questionnement sur son avenir : la médecine l’attire, mais pourrait-elle devenir médecin ? Un développement qui se fera dans la deuxième partie de saison.

Du côté de Bay, grâce au soutien de Melody, elle réussit à suivre des cours sur l’art à l’université. Situation ô combien arrangeante pour faire la connaissance de Miles « Tank » (Max Adler, Glee), étudiant de première année qui va prendre une place particulière dans sa vie. Les scénaristes jouent sur son manque de confiance en elle et sur le fantôme de Ty pour nous dépeindre Bay en jeune femme plus fragile.

Du côté des couples d’adultes, tout est loin d’être au beau fixe. Chez les Kennish, John s’est aliéné la plupart des membres de son parti qui peu à peu l’excluent de leurs décisions. Quant à Katherine, elle est en pleine crise existentielle et fait la connaissance de Renzo en prenant des cours de claquettes. Et même si ce nouveau personnage interprété par Alec Mapa (Ugly Betty) se révèle tout d’abord n’être qu’une caricature vivante, son énergie fait plaisir à voir. Du côté du couple Vasquez-Sorrento, ce sont des problèmes financiers qui les mettront à mal : Angelo, toujours mal exploité, avec son nouveau restaurant et Regina avec sa société de décoration qui lui réussit bien. Enfin, ces 11 épisodes permettront à Toby de prendre encore plus de profondeur et de faire le point sur son engagement marital avec Nikki.

Cette première partie de saison de Switched at Birth reste donc divertissante et plus entrainante que la fin de la dernière saison. Les intrigues sont sympathiques d’autant plus que la série continue d’explorer, quelques fois un peu maladroitement, comment surmonter les différents handicaps. Et même si le nombre croissant de storylines réduit un peu la visibilité de certains personnages, l’ensemble est agréable. Rendez-vous nous est donné le 16 juin pour la suite des aventures de la famille Kennish-Vasquez.