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Séries The 100 : La Boite de Pandore (5.04)

The 100 : La Boite de Pandore (5.04)

the 100 saison 5 episode 4 - The 100 : La Boite de Pandore (5.04)

The 100 est une série qui se complait dans la guerre. Pour cette raison, il était difficile d’imaginer que cette saison 5 prendre une autre direction que celle-ci avec l’arrivée du vaisseau de prisonniers.

Surtout, The 100 est une série qui ne peut s’épanouir que dans le conflit et une certaine dose de violence. Elle est animée par cette idée de survie qui pousse l’être humain à commettre l’irréparable dans le but de ne pas mourir. Ses storylines n’existent également que par l’incapacité humaine à communiquer dignement.

Entre Wonkru dont le cœur bat pour les combats dans l’arène et le groupe de prisonniers qui ne connait à l’évidence rien d’autre que la menace et la mort pour assurer sa propre survie, Bellamy ne pouvait pas gagner. C’est presque triste de le voir constater qu’il y a bien qu’une minorité prête à éviter volontairement le massacre.

Cet épisode 4 mise néanmoins d’abord sur les retrouvailles. Nous avons naturellement celle entre Clarke et Bellamy, mais aussi celle de Clarke avec Murphy et Raven par radio. Et d’autres qui viendront par la suite. Un peu de sentimentalisme ne fait pas de mal après six bonnes années loin l’un des autres, même si le scénario s’articule de manière à limiter les mouvements des personnages.

En somme, personne ne prend le temps de vraiment se parler. Personne ne semble habiter par l’envie de simplement vider son sac après avoir retrouvé un être cher. Ils ont des choses à se dire pour exprimer ce qu’ils ont traversé et ce qu’ils sont devenus, mais aucun ne sait comment le faire.

Comme c’est souvent le cas dans The 100, les interrogations et les discussions sont délaissées au profit de la mise en place d’un violent conflit. À quelques exceptions près, ces pauvres survivants n’en ont rien à faire de l’espèce humaine et pensent avant tout à leur communauté et comment détruire les autres. Il est trop douloureux de juste demander de l’aide pour éviter multiples morts.

Les scénaristes utilisent alors l’ouverture du bunker comme une métaphore, c’est ouvrir la boite de Pandore et laisser sur Terre se déverser un nouveau flot de souffrances. Nous ne serions pas dans The 100 si ce n’était pas ainsi.

Néanmoins, revoir les personnages interagir les uns avec les autres est suffisant pour donner le change au sein d’un épisode qui exploite trop les ficelles classiques de la série et qui n’a pas encore un adversaire bien défini pour donner une véritable dimension à ce qui se joue. L’équipe de Diyoza a besoin d’un médecin, et on ne peut qu’extrapoler sur ce que cela signifie pour les prisonniers.

Nous avons également un mystère autour d’Eligius III, les problèmes d’Abby et Octavia qui a perdu une part de son humanité. De quoi susciter un brin de curiosité, même si les scénaristes sont trop évidents dans leur manière de pointer du doigt ce qui doit nous intéresser tout en prenant un soin particulier à ne rien dire pour le moment.

The 100 se prépare pour une nouvelle guerre. Avant cela, cette saison 4 nous délivre un épisode qui mise sur des retrouvailles un peu émotionnelles, mais qui n’occupent au final pas tant d’espace que cela. Là où Raven et Murphy ont tout l’espace pour se confronter et donner du poids à ce qu’ils traversent dans l’espace, les autres passent d’une situation à une autre et n’ont presque le temps que de se dire des banalités avant que tout ne dégénère. Cela est alors plus frustrant que nécessaire, mais avec un peu de chance, le fait de finalement aller là où l’on savait que l’histoire irait pourra potentiellement offrir plus de latitude à nos héros pour agir et s’exprimer.

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