Aller au contenu
Séries The Big Bang Theory The Big Bang Theory – The Peanut Reaction (1.16)

The Big Bang Theory – The Peanut Reaction (1.16)

bigbangtheory116 - The Big Bang Theory – The Peanut Reaction (1.16)

Après avoir appris que Leonard n’avait jamais fêté son anniversaire, Penny décide de lui organiser une fête surprise. Pendant qu’elle accompagne Sheldon pour qu’il achète un cadeau, Howard doit occuper Leonard, afin qu’il ne soit pas dans l’appartement pendant que Rajesh reçoit les invités.

Catch-Up Week : Cette critique est publiée dans le cadre d’une semaine spéciale durant laquelle nous regardons des épisodes de séries que nous ne suivons pas habituellement. Il n’y a donc pas de critiques des épisodes suivants et précédents.

J’avais vu le pilot à la rentrée, et je dois dire que la série, en moins d’une saison, a bien changé. Ce n’est pas dans la forme, spécialement, mais surtout dans le relationnel des personnages. Ce n’est pas très surprenant, car le premier épisode introduisait Penny, mais la façon dont cela était fait laissait supposer une tout autre dynamique pour l’avenir.

Déjà, Penny est beaucoup moins stupide que lors de sa première apparition. Il s’agit juste d’une femme normale qui doit composer avec des nerds. Elle est d’ailleurs plutôt patiente et bien consciente du type d’énergumène qu’elle a en face d’elle.

Étant moi-même un geek, je dois avouer m’être marré avec les blagues dans la boutique d’informatique, mais il est clair que certaines ne sont pas forcément perceptibles pour les non-informaticiens. Tout comme avec les cadeaux, les jeux vidéos ou les comics, savoir de quoi il est question (à part les références trop scientifiques) ajoute un plus, mais pour ceux qui n’y connaissent rien, cela doit aussi être une bonne chose, le décalage amplifiant sûrement l’humour de la scène. En fait, la série donne l’impression d’arriver assez bien à s’adresser aux deux publics, sans pour autant y perdre en humour.

De ce côté-là, il faut aussi dire que l’on ne rit pas toujours aux éclats, mais que certains dialogues font mouche, tandis qu’une majorité fait sourire. Du côté de l’histoire, ça tient la route, chaque personnage y trouvant sa place, sauf peut-être Léonard, un peu en retrait, même s’il est la raison de tout ce qui se passe.

Côté acteur, j’ai été surpris par Kaley Cuoco que je trouve assez mauvaise d’habitude, alors qu’ici elle ne sonne pas faux. Un peu déçu par contre de Johnny Galecki, lui qui s’est montré bien plus charismatique et exubérant dans My Boys, est plutôt effacé par rapport à ses comparses.

The Big Bang Theory pourrait certainement s’améliorer en laissant de côté les gimmicks inhérents au genre sitcom multicaméra traditionnel, mais se montre être un divertissement assez correct et sans prétention.