Aller au contenu
Séries The Blacklist The Blacklist : Frank Whaley, ce tueur (The Good Samaritan Killer – 1.11)

The Blacklist : Frank Whaley, ce tueur (The Good Samaritan Killer – 1.11)

  • par
  • 4 min read

The Blacklist 1x11 - The Blacklist : Frank Whaley, ce tueur (The Good Samaritan Killer - 1.11)

Alors que Red est toujours porté disparu et que l’unité est sous le coup d’une enquête pour découvrir qui est la taupe, Liz s’intéresse au cas d’un tueur en série qu’elle n’a jamais réussi à appréhender et qui recommence à sévir.

Pour débuter 2014, The Blacklist doit faire un peu le ménage pour remettre en place la conjoncture désormais traditionnelle du show et pour mettre à plat quelques points touchant la mythologie. Pour ce faire, nous allons accompagner Red menant sa vendetta de son côté, tandis que Liz prend en charge une affaire que l’on nous décrit comme étant personnelle.

En réalité, puisque la blacklist n’est pas d’actualité aujourd’hui, il fallait occuper tout le monde, car suivre Red alors qu’il liquide un à un ceux qui ont participé à sa capture aurait probablement été trop exaltant.

Pour le coup, The Good Samaritan Killer s’ouvre en nous présentant Frank Whaley dans la peau du tueur de la semaine. Il fut un temps, disons avant les années 2000, où Whaley était l’archétype du bon gars. Certes, il lui arrivait d’interpréter des personnages douteux, mais ses rôles les plus marquants, comme dans Swing Kidsir?t=critictoo 21&l=ur2&o=8 - The Blacklist : Frank Whaley, ce tueur (The Good Samaritan Killer - 1.11) ou encore Swimming with Sharksir?t=critictoo 21&l=ur2&o=8 - The Blacklist : Frank Whaley, ce tueur (The Good Samaritan Killer - 1.11), le plaçait sur une voie pouvant faire de lui un acteur de premier plan définissable comme étant un gentil. Cela ne s’est pas concrétisé et même s’il reçut une certaine reconnaissance pour son travail, notamment pour ses premières réalisations, il a fini par devenir le gars que l’on recrute pour jouer le type instable. Il est désormais le psychopathe de service qui n’en a pas toujours l’air.

C’est donc une bonne chose que les scénaristes de The Blacklist n’ont pas essayé de nous cacher qu’il était justement le tueur ciblé dans l’épisode du jour. On peut d’ailleurs dire que c’est une qualité du show de ne pas s’amuser trop régulièrement avec l’identité de la cible ; l’utilisation de guest stars comme Whaley, Robert Sean Leonard ou encore l’immense Tom Noonan rendrait vraiment pénible l’entretien d’un mystère à ce niveau. Il est par contre regrettable que certains de ces acteurs de talents se retrouvent avec des storylines avançant en mode automatique.

Ainsi, l’histoire de ce « bon samaritain » que Liz pourchasse n’est là que pour nous distraire et, si cela est introduit maladroitement, le début était relativement intrigant. En dépit de ça, plus la conclusion approche et plus l’écriture devient caricaturale, menant à une chute complètement bâclée et ponctuée par quelques lignes de dialogues ridicules de la part de Liz à la dernière victime.

Cela dit, on peut reconnaitre que l’on trouve une compensation presque suffisante auprès de Raymond Reddington et de ses techniques expéditives. Dans le genre, nous avons le droit à un rappel efficace du danger qu’il représente. Il a beau apparaitre toujours plus fortement comme étant une figure paternelle pour Liz, tout particulièrement ici quand ils sont en contact d’une manière ou d’une autre, Red est un homme compliqué et intransigeant, en plus d’être un tueur de sang-froid. Sa manière de gérer son business ne laisse pas de place à l’erreur et il est évident que le but de son intrigue était de remettre cela en perspective avant de replonger dans une sorte de routine.

Côté mythologie, The Blacklist a dévoilé une partie de son potentiel et semble désormais engagée sur une voie qui devrait lui permettre de continuer à le faire à petite dose, et ce, de façon plus régulière. Le mystère de la taupe au FBI, la place du personnage incarné par Alan Alda et les multiples secrets de Red sont à présent bien identifiés comme étant des points que l’on va explorer dans les semaines à venir.

Cette reprise aurait donc pu être meilleure et Frank Whaley méritait certainement une storyline plus pertinente, mais la série revient avec du matériel contrebalançant aisément les principaux défauts de ce The Good Samaritan Killer.

Étiquettes: