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Séries Arrowverse The Flash – Fastest Man Alive (1.02)

The Flash – Fastest Man Alive (1.02)

the Flash saison 1 Fastest Man Alive - The Flash - Fastest Man Alive (1.02)

Barry est toujours en train d’explorer ses nouvelles capacités, et se rend compte que sa vitesse lui donne de fréquents vertiges. L’équipe de S.T.A.R. Labs – et la police – découvre également un nouveau métahumain en liberté.

Deuxième épisode donc de cette nouvelle adaptation des aventures du célèbre héros DC Comics The Flash. Loin d’avoir posé toutes ses bases dès le pilote (bien heureusement !), Barry Allen et ses équipes, côté S.T.A.R. Labs et côté police, s’emploient à découvrir les avantages et les inconvénients de ce nouveau pouvoir et de ce nouveau statut. Avec un systématisme un peu gênant, mais sans doute obligatoire à faire intervenir « le méchant de l’épisode », Fastest Man Alive confirme gentiment le potentiel entrevu précédemment.

Si le pilote ne prenait pas de gants et, à l’image de son héros, fonçait sans détour dans la direction de la série de super-héros en donnant très vite un costume et une mission claire à Barry, ce deuxième épisode permet de prendre du recul. Il offre aussi un peu de réflexion aux personnages sur les changements à venir. Rôdés par l’exercice Arrow, Greg Berlanti et son équipe créative donnent l’impression de ne pas vouloir – à raison – reprendre le même chemin que pour l’archer vert. Ils coupent donc court aux questionnements à long terme et à une certaine ambiguïté sur le rôle de justicier. The Flash s’inscrit rapidement sur un volet beaucoup plus pop et coloré, et, sans se positionner comme l’anti-vigilante de Starling City, embrasse pleinement son rang de héros du bien.

Fastest Man Alive déroule alors logiquement la panoplie du type banal transformé en surhomme. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Comment gérer ce nouveau « moi » ? Comment améliorer mes capacités ?… La présence importante du trio de S.T.A.R. Labs dans l’épisode permet d’appréhender avec finesse toutes ces questions. Manquant encore un peu d’originalité et de profondeur, la dynamique Cisco/Caitlin reste coincée dans le contexte des gentils sidekicks que le duo Fitz/Simmons du S.H.I.E.L.D. ne renierait pas. Cependant, plusieurs éléments (dont le plus évident étant la disparition du fiancé de Caitlin dans l’accident) assurent la promesse de développements narratifs à venir les concernant.

De l’autre côté, la vie classique de Barry est chamboulée. La relation père/fils est au cœur des enjeux, et le lien qu’entretient Joe West avec Barry réserve là aussi sa part d’émotion et une subtilité bienvenue. Évidemment, la conclusion de l’épisode règle les discordes entre les deux protagonistes, mais permet de comprendre ce qui unit les deux hommes. On ne peut pas en dire autant avec Iris, sous-exploitée ici, et dont la présence n’apporte pas grand-chose. De plus, sa décision de s’intéresser à cette traînée rouge qui parcourt les rues de Central City intervient potentiellement trop vite, la mettant peut-être sur la voie de Barry d’ici à quelques épisodes. La révélation régulière de l’identité secrète d’Oliver Queen aux différents protagonistes d’Arrow était souvent bien vue, cela reste à confirmer ici.

Au final, comme il s’agit d’installer encore un peu plus Barry Allen et les principaux personnages de son entourage, l’intrigue policière n’est, comme attendu, qu’un prétexte. Nous avons alors un homme capable de se dédoubler. Sa présence successive à celle de Clyde Mardon et de ses tempêtes artificielles peut faire craindre à l’arrivée hebdomadaire d’un nouveau métahumain pas content et décidé à faire le mal. Le bestiaire de Flash qui est certes important, mais pas illimité, devrait permettre d’introduire des méchants à long terme dès que « l’homme le plus rapide du monde » aura pris pleine possession de ses pouvoirs.

Ajoutez à cela des effets spéciaux réussis et des clins d’œil à l’univers DC qui viennent flatter le connaisseur (Simon Stagg, un entrepreneur bien connu de Batman et de la Justice League), et vous obtenez un épisode très plaisant, pas dénué de défauts, mais qui poursuit dans sa volonté d’être définitivement feel-good et d’installer une légèreté qui définira à n’en pas douter le monde de The Flash.