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Séries Arrowverse The Flash – Plastique (1.05)

The Flash – Plastique (1.05)

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The Flash saison 1 episode 5 - The Flash - Plastique (1.05)

Barry et son équipe découvrent une nouvelle personne métamorphosée par l’explosion du labo. Il s’agit d’une militaire qui transforme ce qu’elle touche en bombe. Barry, mais aussi l’armée, tente alors de lui mettre la main dessus.

The Flash poursuit sur sa lancée avec un épisode qui, sans être transcendant, continue d’affiner ses personnages et ses enjeux tout gardant son esprit pop et léger.

Après un premier antagoniste qui réussissait à s’échapper des mains du Flash pour mieux revenir très bientôt, voici donc un autre méchant de l’épisode, mais plus malin et retors que l’on ne croit. En donnant le rôle du vilain au chef de l’armée, la série vient élargir son champ des possibles pour mieux révéler les batailles à venir.

Plastique n’est en fait qu’un prétexte pour introduire (et on ne s’en plaindra pas) d’autres personnes intéressées par les métahumains. Il semble donc logique de voir, même en filigrane, le docteur Wells prendre encore un peu plus d’importance et, s’il fallait en douter, l’imposer comme le personnage le plus intrigant de la série jusqu’ici. Les quelques indices disséminés depuis la fin du premier épisode laissent voir un énorme potentiel et surtout une dualité qui risque fort de revenir en pleine figure de l’homme le plus rapide du monde.

L’épisode pose également quelques questions sur le bien et le mal, et la trajectoire de ces personnes transformées qui ne savent plus à qui ou à quoi obéir. Les doutes de Barry apparaissent alors légitimes et plutôt bien amenés. De manière bien moins subtile cependant, la progression et l’engouement d’Iris sur ce phénomène de traînée rouge engendrent des séquences assez moyennes qui n’arrivent pas à sortir des sentiers battus. La trajectoire très « Loïs Lane » d’Iris et la décision de Barry de couper les ponts pour la protéger rappelle malheureusement tous les clichés du récit de comic book. De bons dialogues auraient pu jouer avec ce passage obligé (mais l’est-il vraiment ?), mais nous n’avons ici que du vu et revu.

Encore une fois, c’est plutôt la relation Barry/Joe qui sort grandie de l’épisode. Le père de substitution s’avère une fois de plus remarquable dans sa façon de percevoir les états d’âme de son fils adoptif et creuse un sillon bien plus passionnant que celui de sa fille.

Au-delà de ça, le personnage de Bette ne souffre que d’un seul défaut : la transparence. Dépassé par la guerre qui se déclare entre Wells et Eiling, le personnage n’offre que quelques scènes furtives, mais surtout quelques blagues bienvenues par un Cisco tombé sous le charme.

The Flash poursuit donc sa montée en puissance du point de vue de l’installation d’une bataille pour le contrôle des méthumains de Central City. Avec quelques enjeux supplémentaires relativement bien amenés et un mystère qui s’épaissit, la série se laisse toujours aussi agréablement regarder. Mais elle doit aussi affirmer plus vite sa volonté de faire grandir ses personnages, chose encore trop timide pour le moment.

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