Le Captain Cold, qui avait réussi à s’échapper avant d’être incarcéré, revient à Central City pour se venger du Flash. Pour l’accompagner dans son plan, il s’adjoint les services d’un acolyte. Barry refuse cependant d’intervenir pour continuer son entraînement.
Si le Reverse Flash qui est passé dans le dernier épisode a laissé de nombreuses séquelles à toute l’équipe, Barry et tous ses amis ont cependant repris leur vie. Mais l’homme dans la combinaison rouge qui, comme il le dit lui-même en ouverture, n’est plus le plus rapide du monde, est bien décidé à tenir tête au meurtrier de sa mère lors de leur prochaine et inévitable rencontre. Après l’épisode 9 chargé en informations, Revenge of The Rogues ne s’intéresse au Reverse Flash que comme un postulat de départ, avant de développer bien d’autres choses.
Refusant donc évidemment de sortir toutes les cartouches trop vite, cet épisode va revenir sur un aspect plus « stand alone » que ses trois ou quatre prédécesseurs. Le retour de Cold, annoncé depuis son premier passage, avait toutes les raisons de réjouir. Le personnage, plutôt sympa à regarder évoluer, est cette fois-ci aidé par un compagnon aux antipodes psychologiques et thermiques : Mick Rory, dont l’alias « Heat Wave » est en bonne voie de validation par Cisco. Au-delà de la réunion – plaisante – des acteurs phares de Prison Break (on pourrait rêver à partir de là à l’addition de Robert « Clock King » Knepper…), Revenge of The Rogues délivre beaucoup de fun, en jouant sur l’opposition contre nature du feu et de la glace. Les armes autant que les tempéraments des deux vilains n’ont rien à voir ensemble, mais l’épisode va bien sûr s’appuyer sur le vieil adage qui dit que les opposés s’attirent.
Les scènes entre Snart et Rory sont alors un festival de répliques assassines, les deux bad guys ayant bien du mal à s’entendre. C’est d’ailleurs un vieux ressort humoristique dans les comic books, les méchants qui s’associent ayant très souvent du mal à collaborer, rongés par leurs ambitions personnelles et leur haine de l’autre. Mais Captain Cold et Heat Wave vont finir par dépasser leurs différences et atteindre leur objectif : faire venir à eux le Flash. Mais ce dernier préfère décliner l’invitation.
C’est le sujet principal de l’épisode. Après avoir été défait par Reverse Flash, Barry – bien aidé par le docteur Wells – décide de se consacrer à son entraînement afin d’être à la hauteur la prochaine fois. Évidemment, cette question de « priorités », comme dit dans l’épisode, marque les choix que doit faire notre policier scientifique pour servir et protéger. Mais en creux, c’est bien la relation amicalo-paternallo-professionnelle entre Wells et son disciple qui va être au cœur des enjeux. De là naît également, même si cet aspect s’était déjà montré à quelques rares occasions jusqu’ici, une vraie opposition de style et de comportement entre les deux « pères » de Barry, Harrison et Joe. Leur rapide échange au commissariat en dit long sur leur vision des choses à inculquer à leur protégé. Le choix de Barry de privilégier sa partie humaine à celle super-héroïque est, à défaut d’être surprenante, cohérente avec les discours de Joe.
C’est donc une reprise en douceur, plus basée sur le fun que sur une réelle avancée des histoires, même si Caitlin n’est pas en reste. L’épisode profite de cette légèreté pour faire plusieurs références (un comic book Space Ghost par ici, un nouveau surnom du Flash par là, sans oublier le personnage-surprise de l’épilogue) et contribue à donner à ce Revenge of The Rogues un esprit joyeux. Que demander de plus pour reprendre l’année ?