Lorsque Barry et le reste de l’équipe apprennent que Captain Cold a été kidnappé, ils forment une alliance contre nature avec sa sœur Lisa. Très vite, The Flash découvre que la situation n’est pas celle qu’il croyait, alors que Joe doit prendre une difficile décision pour Iris.
Ah, la famille ! Ce n’est jamais simple, mais il faut reconnaitre aux West et même aux Snart de se révéler plus compétents à faire face aux dilemmes qui se présentent à eux par rapport aux Lance ou aux Queen. D’accord, ce n’est pas posé la barre bien haut, mais Iris gère les révélations de son père comme une championne.
Les scénaristes de The Flash profitent donc d’un épisode thématisé sur la famille – et plus précisément sur les mauvais parents – pour nous apprendre la vérité sur la mère d’Iris. Cette dernière faisait son retour à Central City dans le précédent épisode. Jusque-là, on ne savait pas vraiment de quoi il retournait et il faut bien l’admettre, rien ne pouvait laisser supposer qu’elle était morte. Avec Barry ayant perdu aussi sa mère, le sujet aurait dû faire surface au cours de la première saison. On peut donc se demander si les scénaristes avaient planifié quelque chose ou non autour de Francine West avant cette saison 2. Sa réapparition dans la vie de sa famille permet surtout d’offrir à Iris et Joe du matériel qui les éloigne de leur rôle habituel. La jeune journaliste ne peut que profiter de nouveaux développements qui n’ont rien à voir avec les hommes de sa vie. Comme d’habitude, Jesse L. Martin délivre sur un plan émotionnel comme personne d’autre dans cette série.
Les West ne sont cependant pas ceux au cœur de cet épisode. Intitulé Family of Rogues, celui-ci met en avant les Snart dont le père est sorti de prison récemment pour embarquer son fils dans un braquage. S’ensuit une alliance contre nature, mais terriblement efficace entre Captain Cold et The Flash. Les deux personnages fonctionnent parfaitement ensemble, donnant le jour à une relation entre super-héros et super-vilain qui dynamise définitivement le récit. Dans le même registre, Lisa apporte également une couche émotionnelle aux côtés de Cisco. Les Snart rappellent que la série peut bel et bien nous offrir des méchants non génériques qui ne sont pas juste là pour compliquer la vie de Barry et de son équipe.
Non, ces criminels sont des êtres humains avec un passé qui prend ici la forme d’un père particulièrement impitoyable. Michael Ironside délivre d’ailleurs une performance rigide et implacable dans le domaine, faisant de Lewis Snart un homme aussi froid que dangereux. Bien que survolé, l’épisode se permet tout de même de mettre en avant le rôle parental dans le développement de l’enfant et de l’influence néfaste qu’il peut avoir.
En tournant alors les projecteurs vers eux, The Flash délivre un épisode qui est, malgré un début plutôt chancelant, plus focalisé sur ses personnages et mieux agencé par la même occasion. Il y a toujours beaucoup à faire, mais Family of Rogues développe des dynamiques familières et offre de véritables avancées à ses personnages. Si la mise en place des problèmes de Martin Stein est bancale, la relation entre Jay Garrick et Caitlin fait définitivement mouche et se révèle naturelle. Le premier nous montre que l’équipe gagne à l’avoir en tant que nouveau membre, ne serait-ce que pour palier au trou laissé par Harrison Wells, bien plus notable qu’il n’y parait, que ce soit en terme de talent ou de conseil.
Finalement, The Flash délivre son épisode le plus consistant et le plus maitrisé depuis son retour. Tourné vers la famille, il se repose aussi judicieusement sur Leonard et Lisa Snart qui profitent de cette occasion pour révéler une partie plus sombre de leur passé. Ils rappellent donc que The Flash ne peut que gagner à travailler ces méchants, même s’ils ne sont que de passage pour un épisode, ces derniers participant sans aucun doute à enrichir l’univers de la série.
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