Barry Allen découvre qu’un nouveau métahumain du nom de Dr. Light venant d’Earth-2 vient d’arriver. Jay Garrick lui apprend que cette dernière n’était pas une tueuse dans son monde. Flash et le reste de l’équipe doit aussi s’accoutumer à la présence d’Harrison Wells.
Parlons Harrison Wells ! Retrouver Tom Cavanagh avec plus de deux minutes à l’écran dans un épisode de The Flash est plus que plaisant, et disons-le, ce dernier élève sincèrement le niveau, poussant ses camarades de jeu à délivrer plus. L’acteur excelle à nous offrir une nouvelle version du personnage et ses réactions en découvrant ce qu’Eobard Thawne sous les traits de Wells de Earth-One a fait valent le détour. Cela et le fait qu’il permet aussi de complexifier Jay Garrick au passage.
Cisco : You know, our Dr. Wells may’ve been evil, but you’re just a dick.
Le speedster de Earth-One, dénué de sa vitesse, semblait être surtout là pour délivrer des conseils. Il devait beaucoup à Teddy Sears qui rendait jusque-là le personnage intéressant là où les scénaristes de The Flash l’avaient vite limité dans ses mouvements. L’arrivée d’Harry – comme Cisco a décidé de l’appeler – modifie le statu quo installé à Star Labs et nous offre la possibilité de voir les failles de Jay. Il ne reste plus qu’aux scénaristes à nous offrir un épisode flashback entièrement sur Earth-Two pour en révéler encore plus !
Harry n’est quant à lui pas du genre à perdre son temps, servant bien entendu ses intérêts personnels explicités en fin d’épisode. Rien de très surprenant dans ce scénario, surtout après la scène d’introduction, mais il n’y a pas besoin de plus pour pousser le docteur Wells à l’action et entrainer l’équipe avec lui.
Jusqu’ici, chaque métahumain arrivant d’Earth-Two a existé avant tout pour faire monter la sauce autour du grand méchant loup aka Zoom. The Darkness And The Light n’échappe pas à cette règle, mais profite d’avoir un visage familier sous le casque du Dr. Light pour aller plus loin. Si cela aurait pu être révélé dès le début (l’actrice est reconnaissable, autant physiquement que par sa voix), elle fait de sa version Earth-2 une figure presque tragique. Émotionnellement, il est aussi plus aisé d’être investi dans son histoire, un peu plus travaillée et possédant des enjeux qui diffèrent quelque peu de ses prédécesseurs. Cela permet qui plus est de montrer qu’Iris peut s’en sortir face au danger sans l’aide de personne, ou presque. Elle montre qu’elle est bien la fille de son père avec un flingue entre les mains.
Si ce n’était pas déjà suffisant, nos amis de Star Labs ne perdent pas de vue leur vie sentimentale. The Darkness And The Light ne craint pas de virer dans la comédie romantique et contre toute attente ou presque, tous les couples fonctionnent. Caitlin et Jay discutant de Earth-Two et référençant Atlantis, le rendez-vous entre Barry et Patty au restaurant, et même la rencontre entre Cisco et Kendra – aka Hawkgirl, car on ne peut échapper à Legends of Tomorrow. Il y en a donc pour tout le monde, permettant ainsi d’offrir des moments plus personnels aux personnages et solidifier leurs relations.
En regardant The Darkness And The Light, il est difficile de ne pas arriver à la conclusion que ce qui manquait sincèrement à ce début de saison de The Flash est tout simplement Harrison Wells. L’équipe scénaristique a toujours beaucoup à faire, mais la présence de Wells tend à entrainer ceux qui l’entourent dans la bonne direction, les poussant à se dévoiler et à passer à l’action. En somme, un épisode de The Flash comme je les aime.
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